novembre-décembre 2022

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30 août 2023

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Philippe Gonin et al., « novembre-décembre 2022 », La Lettre de l’OCIM, ID : 10.4000/ocim.5205


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Guerre et résonances mémorielles À l’instar des récents conflits à l’échelle mondiale, tels que ceux qui ont déchiré l’Éthiopie et la Syrie, la catastrophe humanitaire provoquée par l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe est un triste rappel de l’importance du patrimoine culturel dans la constitution d’un sens de l’appartenance et de l’enracinement territorial, et que sa destruction est lourde de conséquences pour l’identité collective. Les conflits armés laissent également des traces et des séquelles mémorielles ; des sites et des objets mais aussi des récits et des traumas individuels et collectifs, dont certains sont racontés, d’autres refoulés. Les turbulences des récents conflits en Europe et ailleurs – et les incertitudes qu’elles recèlent pour le monde de demain – rappellent ainsi à quel point il est difficile de parler des passés douloureux. Les différentes contributions qui composent ce numéro de La lettre de l’Ocim proposent des réflexions sur les différents usages et les rapports à la mémoire des conflits armés dans la société contemporaine. Les thèmes abordés, tels que la consommation de l’information comme un divertissement – et l’étouffement des capacités de pensée et de positionnement politique individuels qu’elle peut induire –, la désintégration culturelle, la patrimonialisation de la mémoire des conflits, le tourisme sombre (dark tourism) ou encore les passés traumatiques et la post-mémoire, sont également un rappel que notre perception du monde est façonnée par les récits que nous assimilons chaque jour. C’est dans ce contexte que les musées, en tant qu’institutions de mémoire, et par leurs différents usages du patrimoine, ont un important rôle à jouer dans la manière dont les histoires et les expériences difficiles sont racontées. Par conséquent, la manière dont le musée choisit et emploie les traces mémorielles pour raconter l’histoire d’une communauté, d’une ville ou d’un pays, tout en incluant la plus grande diversité des voix possible, demeure un vecteur important d’émancipation, de démocratie et de respect des droits humains. Mathieu Viau-Courville, directeur de l’Ocim

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