La société mexicaine au miroir du cinéma : au-delà du mélodrame

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21 décembre 2015

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Sylvain Dreyer, « La société mexicaine au miroir du cinéma : au-delà du mélodrame », L’Ordinaire des Amériques, ID : 10.4000/orda.2404


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Cet article entend rendre compte de l’articulation entre les esthétiques qui ont marqué la cinématographie mexicaine et une réalité nationale marquée par de grandes tensions historiques et sociales : la violence qui apparaît à l’écran serait un témoin des violences économiques et politiques qui travaillent la société mexicaine. La production récente semble se définir par rapport au mélodrame, le genre dominant des années 40 et 50 centré sur les conflits entre hommes et femmes ou entre riches et pauvres. Alors que certains comme Arturo Ripstein en proposent une relecture postmoderne qui va dans le sens d’une exacerbation tragique, d’autres cinéastes recyclent le mélodrame pour en faire un révélateur des problèmes actuels, en particulier l’émigration, la domesticité et la religiosité. La génération de cinéastes apparue au cours des années 2000 rejette quant à elle le mélodrame pour développer une esthétique du constat qui enregistre l’absurdité de destins individuels broyés par une réalité inhumaine et sombrant dans une violence aveugle.

Este artículo se propone dar cuenta de la articulación entre las estéticas que han marcado la cinematografía mexicana y una realidad nacional marcada por grandes tensiones históricas y sociales: la violencia que aparece en la pantalla sería testigo de las violencias económicas y políticas que trabajan la sociedad mexicana. La producción reciente parece definirse con respecto al melodrama, género dominante de los años 40 y 50, centrado sobre los conflictos entre hombres y mujeres o entre ricos y pobres. Mientras algunos cineastas como Arturo Ripstein proponen una relectura postmoderna que va en el sentido de una exacerbación trágica, otros reciclan el melodrama para convertirlo en revelador de problemas actuales, en particular la emigración, la domesticidad y la religiosidad. En cuanto a la generación de cineastas aparecida a lo largo de los años 2000, rechaza el melodrama para desarrollar una estética de la constatación que registra lo absurdo de destinos individuales triturados por una realidad inhumana y hundiéndose en una violencia ciega.

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