Los Angeles ou la violence indissociable d’un territoire nouveau

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11 juillet 2014

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Charles Joseph, « Los Angeles ou la violence indissociable d’un territoire nouveau », L’Ordinaire des Amériques, ID : 10.4000/orda.987


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Au cours de son histoire et de sa construction, la ville de Los Angeles fut un paradoxe extraordinaire entre le paradis terrestre que les promoteurs immobiliers mettaient en avant et la face cachée que cet Eden renfermait. La violence est cet autre visage de Janus qui remonte bien avant les affrontements meurtriers des émeutes de 1965 et 1992. Que cette violence soit naturelle, sociale, politique, criminelle, Los Angeles en est une mégalopole qui ne peut se défaire de cette image. Cet article propose une approche différente sur le phénomène de la violence en milieu urbain en considérant des facteurs souvent ignorés qui pourtant entrent en jeu et qui sous-tendent une violence qui alors se subdivise. L’objectif est d’analyser dans un premier temps comment la ville de Los Angeles a su se construire en intégrant différentes violences latentes et endémiques qui sont parfois venues à l’encontre de ses projets. Dans un second temps, il s’agit de considérer les périodes marquantes d’une violence explosive chronique dont les angelenos eux-mêmes se sont fait le vecteur. Enfin j’envisagerai la vision singulière d’une angelena, Wanda Coleman, qui, tout au long de sa carrière littéraire et de sa vie personnelle n’a eu de cesse d’appréhender la ville dans sa globalité et qui s’en est fait l’un des témoins privilégiés.

During its history and its construction, the city of Los Angeles has been an extraordinary paradox between heaven on earth, image that the boosters used extensively in the 1920s, and the dark side that this new Eden enclosed. Violence is the other face of this urban Janus which goes back way before the deadly riots of 1965 and 1992. Whether it is natural, social, political or criminal, Los Angeles is a stronghold of such a violence from which it ultimately became indivisible. This article offers a different approach regarding the phenomenon of urban violence, taking into account factors that are often put aside and yet come into play and underlie a violence which then, subdivides itself. The objective is first to analyze how the city of Los Angeles was built and how it integrated different endemic forms of violence that sometimes emerged against the city’s plans. I will then consider the memorable periods of a chronic explosive violence conveyed by the Angelenos themselves. I will finally take into account the singular vision of an L.A. native writer, Wanda Coleman, who all along her literary career and personal life apprehended the city as a w-hole and of which she grew to be one of its most special witness.

A lo largo de su historia y de su construcción, la ciudad de Los Ángeles ha representado una extraordinaria paradoja entre el paraíso terrenal que ponían de relieve los promotores de la ciudad en los años veinte y el lado oscuro que este Nuevo Edén encerraba. La Violencia es la otra cara de Jano de la ciudad, violencia que remonta más allá del periodo de las revueltas de 1965 y 1992, que hicieron estragos. Los Ángeles se ha convertido en un bastión de tal violencia –natural, social, política o criminal- y su nombre no puede ser disociado de ella. El presente artículo propone un acercamiento diferente al fenómeno de la violencia urbana, al tener en cuenta una serie de factores que se dejan comúnmente de lado y que, sin embargo, juegan un importante papel y que subrayan una violencia que se subdivide. Su objetivo es, en primer lugar, el de analizar cómo la Ciudad de Los Ángeles integró, desde su construcción, una serie de violencias endémicas y latentes que emergieron en ciertas ocasiones oponiéndose a los planes citadinos. Posteriormente, pasare a considerar los periodos clave de violencia crónica y explosiva cuyo vector fueron los habitantes de la ciudad. Finalmente, me centraré en la visión singular que nos ha legado una escritora nativa de la ciudad, Wanda Coleman, quien, a lo largo de su carrera literaria y de su vida personal, no ha dejado de aprehender la ciudad de modo global, llegando a convertirse en un testigo privilegiado de ella.

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