24 février 2012
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Carine Berbéri, « Londres : une ville plus favorable à l’euro que les autres villes du Royaume-Uni ? », Observatoire de la société britannique, ID : 10.4000/osb.1187
Dès le départ Londres ne s’est pas tout à fait caractérisée par la même attitude à l’égard de la monnaie unique que le reste du Royaume-Uni en raison notamment de sa place financière, la City. Ainsi la décision prise par le gouvernement travailliste de ne pas participer à la zone euro en octobre 1997 a suscité un certain nombre de craintes parmi les Londoniens, ces derniers redoutant que la City ne perde sa suprématie financière. Même si ces craintes ne se sont pas matérialisées et que Londres est restée un des plus grands centres financiers du monde et d’Europe, la capitale a conservé un point de vue plus favorable à l’euro que les autres villes britanniques. Il est indéniable qu’elle aurait pu jouer un rôle moteur dans un débat sur la participation de la Grande-Bretagne à l’euro si les précédents gouvernements travaillistes avaient décidé de remettre cette question sur le devant de la scène politique. Les financiers de la City, les Londoniens mais aussi les milieux d’affaires auraient certainement été prêts à soutenir un tel projet.