Identité britannique et identité européenne dans la politique du New Labour

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1 février 2011

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Tony Blair a placé la question de l’identité au cœur de son discours sur l’Europe. Selon lui, identité britannique et identité européenne devaient être complémentaires et non antagonistes. Cette ambition a cependant montré ses limites, d’une part à travers ce qui a été perçu comme une préférence atlantiste de Tony Blair, et d’autre part sur la question de l’adhésion du Royaume-Uni à la monnaie unique. En outre, la montée du UK Independence Party traduit une réaction nationaliste au discours travailliste visant à donner une dimension européenne à l'identité britannique. Au lendemain de son départ de Downing Street, il est clair que Tony Blair n’a pas réussi à convertir les Britanniques à l’Europe, ce qui ne doit néanmoins pas occulter le fait qu’il est le Premier Ministre le plus pro-européen qu'ait connu le Royaume-Uni depuis Edward Heath. L’arrivée de Gordon Brown laisse a priori suggérer un recul de la politique pro-européenne des années Blair. On sait le nouveau Premier Ministre moins enthousiaste et plus prudent que son prédécesseur, en particulier sur l'euro, que ses cinq critères économiques ont tenu à distance de la Grande-Bretagne depuis 10 ans.

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