21 février 2011
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Anémone Kober-Smith, « « We will save the NHS » : la réforme du système de santé anglais sous le New Labour », Observatoire de la société britannique, ID : 10.4000/osb.883
À leur élection en 1997, les néo-travaillistes s’engagent à « sauver » le service national de santé, le National Health Service (NHS) en mettant un terme au marché interne mis en place par les conservateurs au début des années quatre-vingt-dix. L’article avance que le vaste programme réformateur qui a été mis en place par le New Labour depuis 1997 se décline en trois périodes distinctes : une phase initiale modérée, marquée par l’héritage conservateur, une période de fort investissement assortie de la mise en place d’un cadre régulateur centralisé à partir de 2000, et un retour aux principes du marché interne depuis 2002. En dépit des inflexions contrastées de ces différentes phases, plusieurs tendances transversales se dégagent : la centralisation, le renforcement des contrôles managériaux sur les professions de santé et le recours au secteur privé pour l’offre de soins. L’article considère qu’un modèle régulateur hybride émerge depuis 2002, qui est à mi-chemin entre la régulation bureaucratique centralisée et le marché. La mise en oeuvre de ce modèle a toutefois entraîné de nombreux effets pervers dans les établissements hospitaliers, qui mettent en question le bilan néo-travailliste dans le domaine de la santé.