La politique pénale du New Labour : poursuite de l’approche gestionnaire conservatrice ?

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21 février 2011

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Le souhait de Margaret Thatcher de voir les services publics anglais fonctionner comme des entreprises privées, prit la forme d’une « nouvelle approche gestionnaire » (« New Public Management »). Les réformes adoptées mirent en avant la nécessité pour les services publics, notamment celui de la justice pénale, d’atteindre de nouveaux objectifs centrés sur la rentabilité, dont la réalisation devait être évaluée par des indicateurs de performance créés à cet effet. La mise en œuvre de ces changements engendra des transformations radicales dans le fonctionnement du système judiciaire, et en particulier des forces de police. Ce mouvement se poursuivit après l’élection en 1997 d’une majorité travailliste à la Chambre des communes avec l’adoption d’une longue série de mesures de politique criminelle qui allaient prolonger la quête d’efficacité entamée par les conservateurs. Cette étude a pour objet d’analyser, à travers l’exemple des réformes policières, en quoi le New Labour a mené une politique de maintien de l’ordre qui s’inscrit dans la parfaite continuité, et va même plus loin, que celle de ses prédécesseurs conservateurs en ce qu’elle a été marquée par l’adoption d’un panel de mesures toutes plus centralisatrices les unes que les autres dont l’objectif est la rentabilité financière et les bons résultats obtenus.

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