Secondary burial in the Magdalenian: The Brillenhöhle (Blaubeuren, Southwest Germany)

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17 août 2010

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Jörg Orschiedt, « Secondary burial in the Magdalenian: The Brillenhöhle (Blaubeuren, Southwest Germany) », Paléo, ID : 10.4000/paleo.1504


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Résumé En Fr De

During excavations at the Brillenhöhle near Blaubeuren, a paleolithic cave site on the Swabian Alp, Baden-Württemberg, Southwest Germany, human skeletal remains of the Magdalenian were found in 1956. They were grouped inside a fire place in the centre of the cave. The skeletal remains were very fragmentary and consisted of an adult skullcap, numerous heavily damaged elements of the postcranial skeleton of three other adults and a few skeleton parts of an infant. It is to point out that long bones were missing at the site and that only small skeletal remains or bones broken into small pieces were found. During the first study of the bones, several cut marks were noticed on the remains. As a result, the find was interpreted as evidence for cannibalistic activity. A complete reexamination of the surfaces of all skeletal remains was undertaken using a scanning electron microscope (SEM). With the SEM, chop and scratch marks accompanying the cut marks were identified. A comparison with Magdalenian butchering marks on animal remains uncovered major discrepancies. The greatest difference is that on the human remains the frequency of cut marks was much more important than those discovered on contemporary animal remains. The scratch marks on the human bones show that they have been intensively cleaned from flesh. That means that the manipulation of the human bones was far more intense than the work on the animal bones. In addition to these anthropogenic manipulation marks, taphonomic processes are evident. The bone surfaces, especially on the skullcap, show erosion, and one skeletal element had a puncture mark left by the tooth of a carnivore. As the conditions for preservation are extremely good at the site, and carnivores had no evident means to influence them, the skeletal remains must have been at a different place before they finally came to the site. The finds' context and the high frequency of butchering and defleshing marks in combination with the evident selection of the skeletal elements allow an identification of the finds in the Brillenhöhle as a secondary burial of human skeletal remains.

Durant les fouilles menées à Brillenhöhle près de Blaubeuren, un site en grotte du Paléolithique dans le Jura Souabe (Baden-Württemberg, Allemagne du Sud-Ouest), des restes humains rapportés au Magdalénien ont été mis au jour en 1956. Ces vestiges étaient groupés dans une zone de combustion au milieu de la grotte. Les restes osseux étaient fragmentaires et consistaient en une calotte crânienne, des éléments nombreux, mais très endommagés, du squelette post-crânien de trois adultes différents et quelques restes squelettiques d’un enfant. Il faut noter qu’il n’y a pas de fragments d’os longs et que seuls des restes très fragmentés de petits os, furent découverts. Lors d’un premier examen des vestiges, quelques traces de découpe, ont été remarquées. La découverte fut alors interprétée comme le résultat d’une activité cannibale.Un réexamen complet des surfaces de la totalité du matériel a été réalisé en utilisant un microscope électronique à balayage (MEB). Lors de cette étude, des marques de coups et de grattages, accompagnant les traces de découpes, furent identifiées. Une comparaison avec les traces de boucherie trouvées sur des vestiges de faune magdalénienne permet de souligner l’existence de très grandes divergences. La différence principale réside dans le fait que les traces de découpe sont deux fois plus nombreuses sur les restes humains que sur ceux, contemporains, de faune. Les marques de grattage sur les ossements humains montrent qu’ils ont été intensément nettoyés pour retirer la chair. Cela signifie que le travail effectué sur les ossements humains était beaucoup plus important que celui réalisé sur les ossements de faune. En plus de ces manipulations d’origine humaine, des traces d’atteintes d’ordre taphonomique sont évidentes. La surface des ossements, surtout la calotte crânienne, est érodée et une pièce osseuse présente une marque ponctiforme laissée par une dent de carnivore. Comme les conditions de préservation des vestiges archéologiques sont très bonnes dans le site, et que les activités des carnivores n’ont eu qu’une faible influence, les restes humains doivent avoir séjourné dans un endroit distinct de celui de leur découverte. Le contexte des découvertes, la haute fréquence de marques de boucherie et de décarnisation combinés à la sélection évidente des éléments squelettiques permet de supposer l’existence dans le site de Brillenhöhle d’une sépulture secondaire humaine. (Traduit par Bruno Maureille)

Während der Ausgrabungen in der Brillenhöhle bei Blaubeuren, einer paläolithischen Höhlenfundstelle auf der Schwäbischen Alp in Baden Württemberg, Südwestdeutschland wurden im Jahre 1956 menschliche Skelettreste aus dem Magdalenien entdeckt. Die Skelettreste fanden sich innerhalb einer Feuerstelle in der Mitte des Höhlenraumes. Die fragmentarischen Reste bestehen aus dem Schädeldach eines Erwachsenen und zahlreichen Resten des postkranialen Skelettes von drei weiteren Erwachsenen und einigen Skelettelementen eines Kindes. Bemerkenswerterweise fehlten Reste von Langknochen, lediglich kleine Knochen oder kleinere Bruchstücke wurden entdeckt. Während der ersten Untersuchung der Knochen wurden zahlreiche Schnittspuren festgestellt. Der Fund wurde daraufhin zunächst als Beleg für kannibalistische Aktivitäten interpretiert. Eine vollständige Neuuntersuchung aller Knochenoberflächen wurde mit Hilfe des Rasterelektronenmikroskopes (REM) durchgeführt. Bei der REM Untersuchung konnten neben Schnittspuren auch Schlag- und Kratzspuren identifiziert werden. Anhand eines Vergleiches mit Schlacht- und Zerlegungsspuren an Tierresten aus dem Magdalenien ließen sich deutliche Unterschiede erkennen. Der auffälligste Unterschied besteht in der hohen Schnittspurenfrequenz an den menschlichen Resten, diese war doppelt so hoch wie bei Tierknochen. Die Kratzspuren an den menschlichen Resten zeigen, dass diese intensiv von Weichteilen gereinigt wurden. Dies deutet darauf hin, dass die Manipulationen an den menschlichen Resten wesentlich intensiver als an Tierknochen durchgeführt wurden. Neben diesen anthropogenen Manipulationen liegen auch Hinweise auf taphonomische Prozesse vor. Die Knochenoberflächen sind vor allem am Schädeldach verwittert. Ein Skelettelement weist eine Bissspur eines Karnivoren auf. Da die Erhaltungsbedingungen in der Fundstelle sehr gut sind und Karnivoren die Fundsituation nicht beeinflusst haben, deutet dies darauf hin, dass sich die menschlichen Reste zuvor an einem anderen Ort befunden haben müssen, bevor sie in die Fundstelle eingebracht wurden. Der Fundkontext und die hohe Frequenz der Schlacht- und Zerlegungsspuren deuten zusammen mit einer deutlichen Selektion der Skelettreste auf eine sekundäre Bestattung menschlicher Skelettreste in der Brillenhöhle hin.

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