le site paléolithique de la grotte XVI (Dordogne, France) : lithostratigraphie, processus de formation et essai de chronologie

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18 avril 2012

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Bertrand Kervazo et al., « le site paléolithique de la grotte XVI (Dordogne, France) : lithostratigraphie, processus de formation et essai de chronologie », Paléo, ID : 10.4000/paleo.1805


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La grotte XVI comporte une importante séquence archéologique du Paléolithique moyen et supérieur. Elle s’est formée en contexte phréatique, sans doute à la fin du Tertiaire ou au début du Quaternaire. Sept unités lithostratigraphiques ont été identifiées dans les dépôts de remplissage. Pour l’essentiel, elles résultent de phénomènes de ruissellement et d’éboulisation, mises à part l’unité II qui correspond à un spéléothème et l’unité I qui est constituée de dépôts de remaniement récents. Leur édification, qui a sans doute débuté au cours de la seconde partie du stade isotopique de l’oxygène 5 (SIO 5), s’est poursuivie tout au long des SIO 4, 3, 2 et 1. Elle a été accompagnée par d’importants phénomènes de diagenèse liés à l’action de solutions phosphatées. Ceux-ci ont été plus particulièrement actifs lors de la formation des unités VII et VI ainsi qu’à la base de l’unité IV.Trois cryosols majeurs ont été mis en évidence. Le plus ancien a été attribué à titre d’hypothèse au SIO 4. Le deuxième, qui correspond probablement à un pergélisol, s’est sans doute développé au cours du Dryas ancien, peut-être au cours de l’événement Heinrich 1. Enfin, le dernier s’est manifesté postérieurement à l’unité III, datée de l’interstade Bölling-Alleröd. Il ne peut donc se rapporter qu’à la dernière phase froide du Tardiglaciaire, c’est-à-dire au Dryas récent. C’est, à notre connaissance, la première fois dans le sud-ouest de la France qu’un tel phénomène cryergique peut être attribué sans ambiguïté à cet épisode climatique.

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