Les couches supérieures de la Micoque (Dordogne)

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23 avril 2009

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Gaëlle Rosendahl, « Les couches supérieures de la Micoque (Dordogne) », Paléo, ID : 10.4000/paleo.209


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La couche 6 (N) du site de La Micoque, découvert en 1895, est la couche éponyme du Micoquien dont la définition varie fortement selon les auteurs. Cette couche 6 n’est cependant plus accessible sur le terrain et l’ancienneté des fouilles ainsi que la dispersion des pièces dans le monde entier rendent difficile une définition de son contenu. En outre, le système stratigraphique d’un des fouilleurs principaux, Hauser, n’avait jusqu’à présent pas pu être raccordé aux autres stratigraphies. Ce système correspond cependant presque parfaitement à la stratigraphie connue et documente en outre la présence de deux couches sus-jacentes (7 et 8). Le contenu de ces trois couches est étudié ici. Elles diffèrent fortement en ce qui concerne l’usure et le fractionnement des pièces, ce qui permet de les intégrer dans le système de sédimentation proposé pour La Micoque et consistant en une alternance de dépôts de versant et de dépôts fluviatiles de haute énergie. Ceci indique que l’âge des couches 6 et 7 au moins n’est probablement que légèrement inférieur à celui des couches sous-jacentes. L’étude typo-technologique des couches 6, 7 et 8 a démontré que celles-ci ne diffèrent guère l’une de l’autre, tant du point de vue du débitage, qui contient très peu de Levallois, du Discoïde, des nucléus en forme de lingot et un débitage opportuniste de courtes séries d’éclats, que du point de vue typologique. Seule la présence de nombreux objets bifaciaux dans la couche 6 la différencie clairement des deux autres. Ces outils bifaciaux obéissent à deux schémas conceptuels différents, permettant de produire soit des bifaces, soit des couteaux bifaciaux. Ces caractéristiques permettent de placer l’industrie de la couche 6 dans le Micoquien, maintenant appelé Keilmessergruppen (KMG), mais se pose la question de la pertinence d’une attribution “ culturelle ” sur la seule base de la présence ou de l’absence de certains éléments dits diagnostiques, en ce cas les outils bifaciaux.

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