Les parois chauffées de la grotte Chauvet-Pont d’Arc (Ardèche, France) : caractérisation et chronologie

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26 août 2015

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Catherine Ferrier et al., « Les parois chauffées de la grotte Chauvet-Pont d’Arc (Ardèche, France) : caractérisation et chronologie », Paléo, ID : 10.4000/paleo.2730


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Les recherches sur la taphonomie des parois ornées de la grotte Chauvet-Pont d’Arc ont conduit à l’identification et à l’étude détaillée de traces résultant d’un processus de chauffe : teintes rose et grise de la roche, écaillage et dépôts dus à la fumée. Ce faciès thermique a été observé aussi bien dans les premières salles, comportant majoritairement des peintures rouges, que dans les salles profondes où se trouvent la plupart des représentations réalisées au charbon de bois. Une étude paléothermométrique par thermoluminescence a été mise en œuvre sur des fragments de calcaire rubéfié collectés au sol ou sur les parois. Elle montre que la roche a été chauffée dans le passé à des températures comprises entre 300 et 375°C selon l’échantillon. Les données chronologiques, tant absolues (datation C14 des charbons) que relatives (relation avec les représentations pariétales) indiquent que les feux se rapportent principalement à l’Aurignacien. La fonction de ces feux reste inconnue : éclairage, ravivage de torche, production de colorant, ou encore de fumée ou de chaleur sans nécessité directe autre que symbolique, modification de l’état de surface de la paroi, protection vis-à-vis des ours qui fréquentaient la grotte en même temps que les hommes...

Researches on the taphonomy of the rock art walls of the Chauvet-Pont d’Arc cave led to the identification and the detailed study of marks resulting from a heating process : pink and grey color of the rock, flakes due to the heat, and soot deposits. This thermal facies was observed in the first rooms, where the main red paintings are located, as well as in the deep rooms where most of the charcoal paintings were found. A paleothermometric study was undertaken by a thermoluminescence analysis of reddened limestone chips sampled on the archaeological floor or extracted from the walls. As a result, this study showed that the surface of the rock was heated in the past at temperatures ranging from 300 to 375°C according to the sample. The chronological data (C14 datings of the charcoals and relative chronology with the rock art) link the fires mostly to the Aurignacian. The function of the fires remains unknown : lighting, getting the torch going again, colourant production, smoke, heat production, without other reason than symbolic, modification of the wall state, protection from the bears who were present in the cave at the same period...

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