Le réseau Salomé (Vallon-Pont-d’Arc, Ardèche, France) : un nouvel exemple de compétition et d’interactions interspécifiques (ours-hyène)

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27 juin 2018

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Jean-Baptiste Fourvel et al., « Le réseau Salomé (Vallon-Pont-d’Arc, Ardèche, France) : un nouvel exemple de compétition et d’interactions interspécifiques (ours-hyène) », Paléo, ID : 10.4000/paleo.3539


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Les interactions entre les différentes communautés animales, coexistant au sein des mêmes environnements, sont bien connues et ce tout au long du Quaternaire. Qu’il s’agisse d’interactions de type prédateur-proie (prédation, charognage) ou prédateur-prédateur (compétition), les ensembles archéologiques et paléontologiques renferment de nombreux indices de ces relations (taphonomie sensu lato). Partageant un même fonds écologique (proie, habitat) les guildes de prédateurs entrent régulièrement en compétition. Ces phénomènes se traduisent au sein des ensembles fossiles par toute une diversité d’éléments : des modifications de surface des os (traces de dents), des morphotypes de fracturations ou encore des bioglyphes (coprolithes). Au sein des guildes de Carnivores pléistocènes, le cas des Ursidés est questionné : s’agit-il de grands prédateurs entrant en compétition avec les autres espèces prédatrices ou sommes-nous face à une espèce-proie régulièrement chassée et consommée par les autres carnivores (lion, hyène principalement) ? Le réseau Salomé (Vallon-Pont-d’Arc, Ardèche) est un nouvel exemple de ces relations et interactions entre les différentes communautés de grands carnivores (ours et hyène). À partir de l’examen paléontologique et taphonomique, ce site d’hivernation à ours des cavernes nous apporte de nouveaux éléments de discussion en vue de préciser le statut paléoécologique de l’ours des cavernes et sa position au sein des réseaux trophiques pléistocènes.

Inter-specific interactions in mammalian communities, which coexist within the same ecosystems, are well-know all along the Quaternary. Evidences of these relations between fauna (taphonomy sensu lato), including both predator-prey (e.g., hunting, scavenging) and predator-predator (e.g., competition) interactions, are regularly found in archaeological and palaeontological assemblages. Evolving in the same ecosystem, predator guilds are frequently in competition for food and habitat access. Within fossil samples, these competition phenomena are revealed by diverse aspects : bone surface modifications (e.g., tooth marks), bone morphotypes and bioglyphes (e.g., coprolithes). Within the Pleistocene carnivore guilds, Ursids’ status is questioned : are they large predator which compete for food and habitat access or prey-species frequently hunted or scavenged by other carnivore species (e.g., lion, hyena). Réseau Salomé (Vallon-Pont-d’Arc, Ardèche) is a new example of these relations and interactions between various carnivore communities (bears and hyenas). Based on palaeontological and taphonomical analyses, we discuss here the cave bear’s palaeoecological status and its position within the pleistocene trophic chain.

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