Les dents humaines magdaléniennes de la grotte de La Marche (Lussac-Les-Châteaux, Vienne, France)

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16 août 2022

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Le Luyer Mona et al., « Les dents humaines magdaléniennes de la grotte de La Marche (Lussac-Les-Châteaux, Vienne, France) », Paléo, ID : 10.4000/paleo.6267


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La grotte de La Marche est bien connue pour son art, en particulier les blocs gravés de figures animales et humaines. À la fin des années 30, L. Péricard et S. Lwoff, puis L. Pradel dans les années 50, ont découvert plusieurs restes humains qu’ils ont attribués au Magdalénien. Entre 1988 et 1993, la réévaluation stratigraphique et le tamisage des déblais réalisés par J. Airvaux a livré de nouveaux restes humains : un fragment de pariétal, quatre fragments de mandibules d’adultes et d’enfants et 35 dents isolées. La datation directe d’une de ces dents isolées confirme une attribution au Magdalénien moyen ancien. Dans cette étude, nous décrivons les dents humaines magdaléniennes de la grotte de La Marche découvertes lors du tamisage par J. Airvaux. Cette série est composée de 49 dents permanentes et déciduales (35 dents isolées et 14 dents incluses sur les fragments mandibulaires) qui représentent un nombre minimum de neuf individus, incluant trois adultes et six immatures. Les dimensions dentaires de La Marche se placent dans la variabilité des échantillons de comparaison datés du Paléolithique supérieur et de l’Holocène, mais montrent un signal contrasté selon les types de dents. La grotte de La Marche est ainsi un des sites magdaléniens européens ayant livré le plus grand nombre de restes humains. Cette série de vestiges fournit de nouvelles données paléobiologiques et enrichit nos connaissances sur la variabilité dentaire des populations contemporaines du Magdalénien moyen.

The cave of La Marche is well known for its rock art, especially engraved blocks of animal and human figures. At the end of the ‘30s L. Péricard and S. Lwoff, and then L. Pradel in the ‘50s, discovered several human remains that were attributed to the Magdalenian. Between 1988 and 1993, the stratigraphic reassessment and the sieving of previous backdirt made by J. Airvaux yielded new human remains: a fragment of parietal bone, four mandibular fragments from immature and adult individuals, and 35 isolated teeth. The direct dating of an isolated human tooth confirms the attribution to the Early Middle Magdalenian. In this study, we describe the Magdalenian human teeth from La Marche discovered during the reassessment made by J. Airvaux. This collection is composed of 49 permanent and deciduous teeth (35 isolated teeth and 14 teeth included in mandibular fragments) and represent a minimum number of nine individuals, including three adults and six immature individuals. The dental dimensions of La Marche are included in the variability shown by the comparative samples dated from the Upper Palaeolithic and Holocene, but show a contrasted signal between tooth types. The cave of La Marche is one of the European Magdalenian sites with the largest number of human remains. This collection provides new paleobiological data and extends our knowledge on the dental variability of Middle Magdalenian populations.

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