Géoarchéologie de « l’habiter » de la fin du Néolithique : approche palethnologique des enregistrements sédimentaires. L’exemple du site peu stratifié à concentration de mobilier de Poupry – Vers Artenay (Bassin parisien)

Résumé 0

Les récentes recherches géoarchéologiques menées en région Centre-Val de Loire sur des sites peu stratifiés à concentration de mobilier ont permis d’identifier et de caractériser les sols d’occupation de la fin du Néolithique dans un contexte où les connaissances sur l’habitat étaient très limitées. En prenant appui sur l’approche palethnographique développée par les préhistoriens ainsi que sur les concepts portés par les géographes et les anthropologues autour de la question de l’habiter et l’habitat, une étude palethnologique de l’habitat néolithique basée sur la lecture des enregistrements sédimentaires a été engagée sur le site de Poupry –Vers Artenay. Elle a permis de mettre en lumière que la concentration de mobilier Locus I matérialise l’espace intérieur d’un bâtiment aux bases architecturales en bauge. Ainsi en prenant en compte les aspects architecturaux et fonctionnels, il est possible de proposer une restitution de l’histoire de cet habitat depuis son installation (terrassement), sa construction (mur en bauge et chape de terre) et son fonctionnement (espace piétiné) jusqu’à son abandon (effondrement des architectures de terre).