Pourquoi l’archéologie, dans toutes ses composantes, est une science sociale ?

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20 novembre 2018

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Philippe Boissinot, « Pourquoi l’archéologie, dans toutes ses composantes, est une science sociale ? », Palethnologie, ID : 10.4000/palethnologie.320


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On dit souvent que l’archéologie se place à l’interface des sciences de la nature et de la société, comme en témoignent son champ éditorial, la distribution de ses équipes de chercheurs, ainsi que diverses propositions théoriques. En réexaminant ces dernières et en proposant un nouvel objet pour cette science, il devient possible de trouver une nouvelle unité et une singularité manifeste à l’archéologie. À partir de la notion d’agrégat, puis en reprenant l’ontologie minimaliste du philosophe F. Wolff (choses, événements, personnes), il est suggéré que c’est à un monde à notre échelle et à notre mesure sémantique auquel il est fait référence, mais pensé avec des concepts élaborés par les autres sciences sociales. Si les recours aux analyses (physico-chimiques, biologiques) sont de plus en plus fréquents, ils ne constituent en rien la part déterminante du discours archéologique, lequel ne peut exhiber ses entités consistantes indépendamment de tout point de vue, à la différence du projet des sciences de la nature.

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