1 septembre 2009
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Claude Vigée et al., « Comment traduire les Quatre Quatuors de T. S. Eliot ? », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.106
En 1944, Claude Vigée traduisit les Quatre Quatuors de T. S. Eliot peu après son arrivée aux États-Unis, terre d’exil, loin de l’Europe en guerre. Ce travail eut une influence décisive sur sa vie même et son œuvre propre. Rappelant la difficulté de traduction posée par la polysémie du mot time, Claude Vigée souligne à quel point ce travail de traduction fut pour lui l’occasion de réfléchir, dans le contexte critique de menace et de désespoir de l’époque, sur cette notion. De cette réflexion, est née sa propre philosophie et pensée poétique – contre le désespoir, absolument. Puis, Anthony Rudolf évoque les circonstances de la publication du livre accompagné du commentaire de Gabriel Josipovici. Il se souvient, non sans humour, des difficultés rencontrées avec les éditions du Seuil, l’éditeur de l’œuvre de T. S. Eliot traduite par Pierre Leyris. Cette conversation s’achève par une lecture mutuelle de deux poèmes de Claude Vigée traduits en anglais par Anthony Rudolf.