8 novembre 2016
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Clive Scott, « Translation and the expansion of the rhythmic sense », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.2116
Cet article s’intéresse principalement à la manière dont la traduction peut se faire l’instrument de l’intensification et de l’extension des rythmes sous-jacents au texte de départ, aussi bien que de ses structures formelles ; la traduction n’est ni la reproduction ni la représentation d’un texte, mais plutôt un enregistrement phénoménologique de l’expérience de sa lecture. L’argument porte sur deux manifestations particulières de cette proposition, à savoir : la proxémique rythmique, c’est-à-dire les proximités et les distances perceptuelles engendrées par le rythme ; et la « rythmicité », c’est-à-dire le rythme comme événement performatif, comme énergie multidimensionnelle, comme champ de force du paralangage, plutôt que comme propriété innée du texte. Les véhicules de cette enquête sont des traductions du « Dormeur du val » de Rimbaud et de « Into my heart an air that kills » de A.E. Housman.