4 février 2019
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Nathalie Vincent-Arnaud, « Little Lit, big picture(s) : les sens de la traduction », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.3558
La série Little Lit, éditée aux États-Unis par Art Spiegelman et Françoise Mouly entre 2000 et 2003, se compose de plusieurs albums de bandes dessinées à destination des enfants. Elle réunit divers auteurs de bande dessinée et des écrivains contemporains tels que Neil Gaiman, Paul Auster ou William Joyce. Fort peu de temps après leur parution, les différents albums ont fait l’objet d’une traduction en français par Jean-Pierre Mercier, spécialiste de la bande dessinée. Chacun des albums que comporte cette série constitue un florilège de situations et de dialogues mêlant comique et absurde dans des registres divers. L’ensemble sollicite l’imaginaire et la sensorialité des jeunes lecteurs (comme celles des grands), à travers non seulement les images utilisées, mais aussi à travers les jeux de mots et toute la « musique des phonèmes » et des rythmes que font résonner dialogues, narration, noms et titres attribués aux personnages et aux histoires. Ces différentes caractéristiques lancent un défi de taille au traducteur. Le présent article examine les résonances offertes aux mots et aux images par la traduction. Il se concentre sur les traductions françaises de deux albums successifs de la série, Folkore & Fairy Tale Funnies (2000) et Strange Stories for Strange Kids (2001).