Mapping the “Unseen” Landscape

Résumé En Fr

The Aboriginal people of the South East region of South Australia, together with local and state government and universities, have recently embarked on a series of cultural revival projects to strengthen their community and to celebrate the rich heritage and connections that they maintain with the land. This paper charts the process and development of a participatory mapping project, spanning various Aboriginal homelands (but with a focus on the Boandik homeland) that was undertaken by landscape architecture lecturers and students with the collaboration and participation of the South East Aboriginal Focus Group, and non-Aboriginal groups and organisations. The paper highlights how mapping the “unseen” or intangible qualities of Aboriginal homelands in creative ways can help to communicate and educate the non-Aboriginal community about Aboriginal connections to and knowledge of the land. Through an exhibition of the maps, the project has helped to advance discussions towards the creation of an Aboriginal cultural centre in the region.

Les populations autochtones qui occupent le Sud-Est de l'Australie, associant à elles les institutions gouvernementales locales et de l'Etat et les universités, ont récemment embarqué dans une série de projets de revitalisation culturelle pour renforcer leur communauté et célébrer l'héritage et les relations qu'elles entretiennent avec leur territoire. Cet article retrace le processus et le développement d'un projet cartographique participatif qui couvre différents territoires autochtones (avec une focale sur les terres Boandik),  tenu  par des professeurs et des étudiants d'architecture de paysage en collaboration avec le focus group des autochtones du sud est, et des non autochtones ainsi que des organisations. L'article met en évidence comment cartographier le paysage "non vu" ou les qualités intangibles des territoires autochtones dans une perspective créative, pouvant contribuer à communiquer et éduquer les communauté non autochtones à propos des connections et des connaissances que les autochtones ont du territoire. À travers l'exemple d'une exposition de cartes sensibles, le projet a aidé à faire avancer les débats dans le sens de la création d'un centre culturel autochtone dans la région.