Les jardins et l’esthétique de Kobori Enshū : La structure du kirei sabi

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10 mars 2021

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Yama.uchi Tomoki, « Les jardins et l’esthétique de Kobori Enshū : La structure du kirei sabi », Projets de paysage, ID : 10.4000/paysage.14458


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Dans cet article, nous examinerons l’esthétique de Kobori Enshū (1579-1647) qui, en tant que maître d’œuvre des constructions officielles du shogunat, a conçu de nombreux jardins et bâtiments entre la fin du xve et le début du xvie siècle. Parce que les vestiges des travaux de Kobori Enshū montrent l’utilisation fréquente des lignes droites et une structure très claire, ils sont rangés dans la catégorie esthétique dite du kirei sabi. Ses jardins qui présentent une structure géométrique contrastent avec les précédents jardins traditionnels japonais et certains y voient une influence des techniques paysagère venues de Chine ou de l’Europe. Jusqu’à maintenant, Kobori Enshū était considéré comme le personnage qui avait fait la synthèse de différentes sphères culturelles mais cette seule interprétation ne suffit pas à expliquer toute la nouveauté de son esthétique. Dans cet article, nous voulons montrer que la particularité de l’art de Kobori Enshū n’est pas dans la synthèse mais au contraire dans les hasards et le mouvement liés à la rencontre de différentes sphères culturelles, autrement dit à la pluralité inhérente à l’opposition.

In this article, we shall examine the aesthetics of Kobori Enshū (1579-1647) who, as the project manager of the shogunat’s official buildings, conceived numerous gardens and buildings between the late 15th century and the early 16th century. Because the relics of Kobori Enshū’s works show the frequent use of straight lines and a very clear structure, they are put into the aesthetic category called kirei sabi. His gardens, which display a geometric structure, contrast with the previous Japanese traditional gardens, and one may see the influence of the landscape techniques from China or Europe. Until then, Kobori Enshū was considered as the one who had made the synthesis of different cultural spheres; but this interpretation alone is not satisfying to explain the novelty of his aesthetics. In this article, we aim at explaining that the special feature of Kobori Enshū’s art is not in the synthesis but, on the contrary, that it lays in the randomness and the movement linked to the meeting of different cultural spheres – in other words, to the plurality which is inherent in opposition.

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