14 octobre 2021
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Pierre-Marie Tricaud, « Conservation et transformation du patrimoine vivant », Projets de paysage, ID : 10.4000/paysage.22193
Cet article reprend l’exposé de soutenance d’une thèse qui aborde le paradoxe de la conservation d’un patrimoine vivant – non seulement au sens biologique du terme, mais tout ce qui est défini dans le temps : paysage, ville, patrimoine immatériel, et, d’une manière ou d’une autre, presque tous les patrimoines. Le vivant étant changeant et même mortel, sa conservation peut entrer en conflit avec sa transmission, qui est le véritable enjeu d’un patrimoine : or, on ne transmet pas sans transformer. Les rapports du jury, l’exposé et les discussions lors de cette soutenance ont moins porté sur cette position générale, qui semble assez partagée, que sur les modalités de l’application de cette transmission-transformation, qu’entendait développer la dernière partie de cette thèse à partir des quatre études de cas (vignobles du patrimoine mondial, val de Loire, tracés routiers, réouverture de la Bièvre). Sont notamment abordés ici la place de ces études de cas, la question du champ disciplinaire, la définition du patrimoine vivant, les jeux d’acteurs, ainsi que la pertinence et l’étendue de la notion de « réemploi noble » que propose la thèse.