L’eau, malin génie du jardin

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17 juin 2022

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Catherine Chomarat-Ruiz, « L’eau, malin génie du jardin », Projets de paysage, ID : 10.4000/paysage.26254


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Pour qui s’intéresse aux jardins, l’eau est souvent considérée comme un principe de vie alors même qu’elle pos­sède une valeur mortifère dont témoignent, de l’Antiquité grecque à nos jours, cosmogonies et œuvres littéraires. C’est sur cette assimilation trop rapide que cet article se propose de revenir, en manifestant que cette ambivalence est présente, dans les jardins, en tant que source d’inspiration et composante d’œuvre paysagère. De façon plus précise, il s’agit de saisir cette dualité des valeurs de l’eau à travers une analyse du mythe de Narcisse et de la querelle des arts où s’affrontent peinture, éloquence et art des jardins. Cet article montrera qu’en quittant le domaine de la représentation pour celui de la composition paysagère, l’eau fonctionne tel un piège pour les météores et les personnes et demeure, du fait de ce pouvoir funeste, une sorte de malin génie des jardins.

For those who are interested in garden, water is often considered as a principle of life, while it holds an intrinsic death-dealing value, which can be identified in cosmogonies and literary works from Greek Antiquity until our time. This article aims to analyse this assimilation, and to point out that this ambivalence is present in gardens as source of inspiration and as component of landscape work. More precisely, the article aims to understand this duality in the water values through an analysis of the Narcissus myth and the arts quarrel in which painting, eloquence and arts of garden face against each other. It will be proved that by leaving the representation for landscape composition, the water works as a trap for meteors and persons and remains, with its grievous power, a malicious genius of the gardens.

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