Le Paysage. Une médiation héritée entre l’homme et la nature face à l’écologisation contemporaine des sensibilités esthétiques

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11 octobre 2022

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Serge Briffaud, « Le Paysage. Une médiation héritée entre l’homme et la nature face à l’écologisation contemporaine des sensibilités esthétiques », Projets de paysage, ID : 10.4000/paysage.28125


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Cet article montre comment la volonté de promouvoir un rapport esthétique écologisé à l’environnement, qui s’est notamment exprimée ces dernières décennies dans le mouvement philosophique de l’esthétique environnementale, aboutit à une remise en cause du rôle médiateur que le paysage a historiquement joué entre l’homme et la nature. La première partie présente les critiques que les théoriciens affiliés à ce mouvement adressent à la perception paysagère de la nature et aux codes hérités qui l’orientent. Sont ensuite examinées les théories du courant cognitiviste de l’esthétique environnementale, en tant qu’elle propose une re-médiation de l’appréciation esthétique par l’écologie scientifique et les sciences apparentées. La troisième partie replace ces théories dans une histoire de longue durée des esthétiques de la nature et du paysage, en montrant comment elles renvoient à certains des grands principes fondateurs de l’art néoclassique. L’article se conclut par une contre-proposition, consistant en la construction d’une médiation paysagère entre les sociétés et la complexité socio-écologique des environnements.

This article shows how the desire to promote an ecologised aesthetic relationship with the environment, something which has emerged in recent decades through the philosophical movement of environmental aesthetics, raises the question of the historical role of the landscape as a mediator between Humankind and Nature. The first part presents the critical review of the theorists of this movement which considers the perception of nature through the landscape and the inherited codes guiding such a perception. It then examines the cognivitist theories in environmental aesthetics, insofar as the latter proposes a remediation of aesthetic appreciation via scientific ecology and related sciences. The third part places these theories in a long history of the aesthetics of nature and the landscape, showing how they relate to some of the major founding principles of neoclassical art. The article concludes with a counterproposal, consisting of the construction of a mediation of the landscape between societies and the socio-ecological complexity of environments.

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