Récits de vie et qualité paysagère : le point de vue de jardiniers

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7 décembre 2022

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La qualité paysagère peut s’appréhender selon deux niveaux d’analyse. Le premier serait investi dans les projets de paysage et supposerait la mobilisation d’une subjectivité partagée entre les acteurs de l’aménagement. Les critères d’évaluation retenus renvoient aux composantes matérielles du territoire ou aux motifs référant aux structures agraires anciennes. Ces postures contemporaines témoigneraient d’une volonté de valoriser de nouvelles typologies d’espaces, aux critères d’appréciation empreints de valeurs écologiques. Un deuxième niveau d’analyse, individuel et subjectif, invite à porter au lieu un regard qui révèlerait la dimension sensible d’un territoire à travers le discours d’une catégorie d’acteurs. À partir d’entretiens réalisés au sein des services Espaces verts de villes bretonnes, les récits de vie de jardiniers apportent un témoignage intéressant sur les critères mobilisés pour évaluer et juger la qualité paysagère des espaces alternatifs désormais nombreux en ville. Il en ressort que l’identité du métier et les préoccupations environnementales sont mises en tension dans les schèmes perceptifs de la qualité paysagère. Le concept de « travail bien fait » trouverait un remploi et conserverait toute sa valeur.

Environmental quality can be grasped in two different analyses. The first one would be implemented in landscape projects and call for the mobilization of a shared subjectivity among all the parties involved in planning. Material elements of the country or environmental patterns making reference to rural structures would be used as criteria for assessment. These contemporary views would show the willingness to enhance new types of areas, with standards of assessment deeply marked by environmental values. The second one, individual and subjective, asks to face, of one’s own, a place, to understand the sensitive aspect of a territory, through a particular actor’s speech. From interviews made in Breton Departments of open spaces, gardeners’ life accounts give an interesting account on the used criteria, to assess and judge the environmental quality of alternative areas which, henceforth, are spread in town. It would seem that the job perception and the environmental concerns are in conflict on perceptual schemata of the environmental quality. The concept of “a well-done job” would remain one of the main filters of analysis.

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