Collections et bibliothèques d’art spoliées par les nazis, deux pertes irréparables

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30 janvier 2017

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Martine Poulain, « Collections et bibliothèques d’art spoliées par les nazis, deux pertes irréparables », Perspective, ID : 10.4000/perspective.6905


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Les recherches des années récentes ont remis en lumière l’un des aspects durablement sous-évalué de la violence nazie : la spoliation à travers toute l’Europe, et singulièrement en France, de milliers (de millions) de biens culturels. La mémoire collective avait parfois retenu celle des œuvres d’art, et notamment des peintures, au poids symbolique toujours premier dans les imaginaires. Mais le vol (ou la destruction, c’est selon) de tableaux ne fut pas le seul signe de la volonté de puissance nazie sur les choses de l’âme et de l’esprit : sculptures, objets d’art, œuvres graphiques, mobiliers, instruments de musique, archives, livres furent pourchassés avec autant de détermination que le furent ceux qui les possédaient. Ces biens furent bien souvent saisis ensemble, prenant, après de multiples tris qui les démembraient, voire les détruisaient, le chemin de l’Allemagne, stockés ou abandonnés en France quand ils ne paraissaient pas essentiels aux occupants.

Research in recent years has shed some light on one of the continually undervalued aspects of Nazi violence: the plundering across Europe, and particularly in France, of thousands (or millions) of objects of cultural property. Collective memory had sometimes retained works of art, and especially paintings, whose symbolic weight was always preeminent in the imaginary. But the theft (or, sometimes, destruction) of paintings was not the only sign of the Nazi will for power over soul and spirit: sculptures, decorative art, graphic works, furniture, musical instruments, archives, and books were hunted down with as much determination as were those who owned them. These goods were often seized together and after several stages of selection that dismembered, or even destroyed them, were either taken to Germany, or stored or abandoned in France once they no longer seemed to have value for the occupiers.

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