« Le Moi ne peut être sauvé » : dissolution gnoséologique du Moi et expérimentation de nouvelles possibilités d’existence chez Mach et Musil

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13 mai 2022

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Corto SANTANTONIO, « « Le Moi ne peut être sauvé » : dissolution gnoséologique du Moi et expérimentation de nouvelles possibilités d’existence chez Mach et Musil », Philonsorbonne, ID : 10.4000/philonsorbonne.2310


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Ernst Mach, en déclarant que le Moi « ne peut être sauvé », a exprimé clairement le sentiment de perte de soi et de crise de l’identité vécu par ses contemporains, formulé au même moment par les écrivains de la Jung Wien, par Hofmannsthal et par Musil. Seulement, le Moi n’était irrécupérable, aux yeux du physicien-philosophe autrichien, que d’un point de vue gnoséologique et non pratique. Autrement dit, s’il ne peut être conçu comme un fondement pour la connaissance ou comme un sujet transcendantal garant de l’objectivité, il se révèle néanmoins absolument indispensable pour s’orienter dans l’environnement. Mach n’a donc pas voulu en finir purement et simplement avec le Moi ; à vrai dire, il nous a même laissé les moyens de le récupérer sur un autre terrain que celui de l’épistémologie : les expérimentations mentales, développées et mises en œuvre à même la pratique scientifique, permettront à Musil, dans L’Homme sans qualités, d’entrevoir la possibilité d’une vie douée de sens au sein de laquelle l’individu est en mesure de recouvrer son Moi.

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