17 décembre 2013
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Éric POMMIER, « La relation à autrui chez Bergson », Philonsorbonne, ID : 10.4000/philonsorbonne.262
On oppose traditionnellement, au sein de la philosophie bergsonienne, un moi profond, essentiel, mais seul, à un moi social, efficace, mais creux. La communication entre les êtres semble donc exclure l’authenticité. Y a-t-il alors un moyen de dépasser l’alternative abstraite d’une relation intuitive fusionnelle et d’une herméneutique distanciée conjecturale ? Si on y prête attention, on verra que Bergson récuse l’idée d’un rapport à autrui qui serait avant tout de l’ordre de l’expression et privilégie une relation qui repose sur la suggestion. Ce sont moins des contenus de conscience qui sont communiqués qu’un certain rythme personnel de durée.