Aristote, De Cœlo, I 9 : l’identité des « êtres de là‑bas »

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20 novembre 2018

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Fabienne Baghdassarian, « Aristote, De Cœlo, I 9 : l’identité des « êtres de là‑bas » », Philosophie antique, ID : 10.4000/philosant.1079


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Il est relativement peu de textes qui, dans le De Cœlo, témoignent de l’existence de réalités incorporelles transcendantes à l’ordre astral. La conclusion, sur laquelle se referme la démonstration de l’unicité du ciel en I 9, est-elle de ceux‑là ? Les « êtres de là-bas » y désignent-ils les réalités sidérales les plus hautes ou certaines instances hypercosmiques ? C’est à l’identification de ces êtres qu’il s’agit ici de procéder. En montrant que convergent ensemble les indices textuels du passage et son homogénéité démonstrative, il pourra alors apparaître que ces êtres, dont Aristote vante l’immutabilité et la perfection, transcendent l’ordre céleste, sans qu’on puisse toutefois déterminer la relation exacte qui les unit au ciel, obérant ainsi la possibilité de lire, à travers eux, une référence implicite à la doctrine du Premier Moteur Immobile.

In the De Cœlo, there are few texts in which Aristotle gives evidence for the existence of some incorporeal and transcendental beings. Is the conclusion of the proof of the uniqueness of the world, in I 9, one of these texts? Do τἀκεῖ indicate there the highest stars or certain supramondane realities? This study tries to determine the identity of these τἀκεῖ, by showing that both textual analysis of the passage and investigation of his structure may convince that these beings, which are said immutable and perfect, are located beyond the highest heavenly sphere. Nevertheless, it does not appear that Aristotle ever clearly define their connection to the heaven, which suggests that it is impossible to associate them to the Prime Mover.

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