Callicles’ return: Gorgias 509-522 reconsidered

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20 novembre 2018

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Malcolm Schofield, « Callicles’ return: Gorgias 509-522 reconsidered », Philosophie antique, ID : 10.4000/philosant.277


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Le débat sur la confrontation entre Socrate et Calliclès dans le Gorgias s’est principalement concentré sur ses deux premières étapes : l’exposé par Calliclès de ses thèses et leur tentative de réfutation par Socrate (481-500), ainsi que ses tentatives subséquentes de leur substituer sa propre conception de la vie bonne (501-509). On a accordé beaucoup moins d’attention à la dernière étape (509-522). C’est pourtant celle dans laquelle Platon met en scène la discussion la plus soutenue du dialogue entre les réponses concurrentes (et leurs conséquences) à ce qu’on a montré être sa question centrale : le plus grand mal est-il de commettre l’injustice ou d’en être victime ? Cet article examine en détail les étapes clefs de ce débat, auquel Calliclès est à nouveau invité à participer par Socrate, après qu’il a refusé de continuer à mi-chemin de la seconde phase du parcours dialectique. La thèse défendue est que le but de Platon dans cette dernière section est de montrer exactement pourquoi et comment Socrate peut entamer et poursuivre avec succès une confrontation intellectuelle avec un jeune politicien intelligent, désireux de réussir sa carrière dans la démocratie athénienne, tel qu’a été décrit Calliclès. Il échoue à le convaincre. Mais contrairement à ce qui est parfois supposé, cela n’a rien d’un échec en termes de communication intellectuelle ; la question est de savoir plutôt quels engagements fondamentaux différents Platon cherche à nous faire distinguer.

Discussion of the confrontation between Socrates and Callicles in the Gorgias has mostly focused on its first two phases: Callicles’ statement of his views and Socrates’ attempted refutations (481-500) and Socrates’ subsequent attempt to substitute his own conception of the good life (501-9). Much less attention has been paid to the final phase (509-22). But this is where Plato stages the most sustained debate in the dialogue between alternative answers – with their consequences – to what has by now proved to be its central question: is committing injustice or falling victim to it the greatest evil? This article examines in detail the key moves in the debate, in which Callicles is again tempted by Socrates to participate, after refusing to continue midway through the second phase of the dialectic. It is argued that Plato’s aim in this final section of the conversation is to show just why and how Socrates might successfully initiate and sustain intellectual engagement with an intelligent young politician hoping to rise within the Athenian democracy, such as Callicles is portrayed as being. He fails to persuade him. But this is not, as is sometimes supposed, a failure of intellectual communication. It is a matter of what Plato wants us to understand as different fundamental commitments.

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