Why Care Whether Scepticism is Different from Other Philosophies ?

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20 novembre 2018

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Richard Bett, « Why Care Whether Scepticism is Different from Other Philosophies ? », Philosophie antique, ID : 10.4000/philosant.350


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L’article porte sur la façon dont Sextus, dans les derniers chapitres du Livre I des Esquisses pyrrhoniennes, répond aux argumentations qui tendent à rattacher le scepticisme à diverses philosophies plus anciennes. Après une étude de la nature et des sources de ces argumentations à partir du témoignage de Diogène Laërce et d’autres auteurs, et le constat que bien des questions à ce sujet ne peuvent que rester sans réponse, la majeure partie de l’article est consacrée à l’analyse des contre-arguments avancés par Sextus. Dans presque tous les cas, il apparaît que Sextus s’oppose fermement à tout rapprochement du scepticisme avec d’autres philosophies. Cela est d’autant plus surprenant que la philosophie de l’Antiquité tardive manifeste une tendance marquée à se réclamer de prédécesseurs. L’attitude de Sextus s’explique par son désir de faire comprendre le plus clairement possible que le scepticisme, en réalité, n’a rien d’une philosophie au sens ordinaire du terme. La rareté, chez Sextus, des références à des prédécesseurs nommément désignés, y compris au sein de la tradition pyrrhonienne, peut aussi s’expliquer par le souhait de paraître complètement différent des philosophes tels qu’on les comprend habituellement.

The article considers Sextus’ response, in the closing chapters of book 1 of Outlines of Pyrrhonism, to arguments connecting scepticism with numerous earlier philosophies. The nature and sources of such arguments, as indicated by evidence in Diogenes Laertius and elsewhere, is examined, although it is suggested that much about these questions must remain inconclusive. But most of the paper is devoted to a detailed analysis of Sextus’ counter-arguments. In almost every case, Sextus is shown to be very strongly opposed to any rapprochement of scepticism to other philosophies. This is all the more surprising given the increasing tendency in the philosophy of later antiquity to appeal to predecessors. Sextus’ attitude is explained as the product of a desire to make as clear as possible that scepticism is not in fact a philosophy at all, in the usual sense of the term. The fact that he makes very little reference to named predecessors even within the Pyrrhonist tradition itself may also be explained by the wish to seem quite different from philosophers as usually understood.

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