La théorie de la vision chez Galien : la colonne qui saute et autres énigmes

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20 novembre 2018

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Von Staden Heinrich, « La théorie de la vision chez Galien : la colonne qui saute et autres énigmes », Philosophie antique, ID : 10.4000/philosant.936


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Du point de vue méthodologique et épistémologique, la vision occupe une place privilégiée dans les œuvres de Galien de Pergame, ce qui explique les tentatives répétées de ce dernier pour en expliquer le fonctionnement. En partie grâce à la dissection et à la vivisection pratiquées sur des animaux de différentes espèces, il développa une connaissance détaillée de l’anatomie de l’œil, du nerf optique, du cerveau, des muscles oculaires et du système vasculaire cérébral et oculaire. Il utilisa avec habileté cet impressionnant savoir anatomique pour élaborer une explication détaillée de la physiologie de la vision. Pour expliquer comment voient les êtres humains, il fit également appel à l’optique mathématique, notamment à l’optique euclidienne. Cependant, en dépit d’efforts remarquables pour intégrer anatomie, physiologie et mathématiques dans une unique théorie cohérente de la vision, une analyse plus attentive montre que son explication de la vision n’est pas exempte de lacunes non négligeables, de difficultés non résolues et de tensions internes.

Vision enjoys a privileged methodological and epistemological position in the works of Galen of Pergamon, and he therefore made repeated attempts to explain how vision works. In part through his dissections and vivisections of a variety of non‑human animals, he developed a detailed knowledge of the anatomy of the eye, of the optic nerve, of the brain, of the oculomotor muscles, and of the cerebral and ocular arteries and veins. He deftly used this impressive anatomical knowledge to construct an elaborate physiological account of vision. In addition, he drew on mathematical optics, notably on Euclidian optics, in order to explain how and what human beings see. Despite his remarkable efforts to unite anatomical, physiological and mathematical strands within a single coherent theory of vision, however, a closer analysis shows that his account is not free of significant explanatory lacunae, unresolved puzzles, and internal tensions.

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