Theomachy and Theology in Early Greek Myth

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20 novembre 2018

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Tim Whitmarsh, « Theomachy and Theology in Early Greek Myth », Philosophie antique, ID : 10.4000/philosant.995


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Cet article se penche sur la représentation de la famille des Éolides dans le Catalogue des femmes du pseudo-Hésiode. Les Éolides, qui apparaissent très tôt dans le cycle mythique (et de façon particulièrement proche de la phase originelle de la vie humaine dans laquelle dieux et mortels ont été convives), présentent un cas remarquable de jalousie du divin. Ils cherchent en particulier à rivaliser avec la divinité en faisant usage d’artefacts humains : le langage, l’artisanat, le spectacle. Cette emphase sur l’artificiel implique la croyance, parmi certains d’entre les Éolides (croyance qui cependant n’est pas à première vue assumée par le poème) que la divinité peut être elle-même considérée comme une invention humaine. On peut contextualiser cette croyance en la comparant aux forces culturelles de créativité technologique plus vastes à la période archaïque, en particulier au développement des représentations artistiques des dieux.

This article considers the representation of the Aeolid family in the pseudo-Hesiodic Catalogue of Women. The Aeolids, who come early in the mythical cycle (and thus particularly close to the original phase in human life when gods and mortals dined together), display a strong case of divine envy. In particular, they seek to emulate divinity using human constructions: language, manufacture and performance. This emphasis on constructedness implies a belief among some of the Aeolids (a belief that is, however, not prima facie endorsed by the poem) that divinity can be thought of as a human invention. This belief can be contextualised in terms of wider cultural forces of technological creativity current in the archaic period, in particular the development of artistic representations of the gods.

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