26 janvier 2012
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Elizabeth Brown et al., « Les violences subies dans les différents espaces de vie en Martinique », Pouvoirs dans la Caraïbe, ID : 10.4000/plc.863
Sauf pour les atteintes sexuelles, les hommes sont un peu plus touchés que les femmes dans la vie professionnelle et dans l’espace public. Les femmes le sont davantage, surtout pour les faits les plus graves et répétés, dans la vie conjugale ou amoureuse, ainsi que dans les relations avec les proches ou avec un ancien conjoint ou partenaire. Les auteurs des faits déclarés par les hommes et par les femmes sont le plus souvent des hommes. Parmi les violences déclarées pour les périodes antérieures aux douze derniers mois, les plus nombreuses et les plus graves se sont produites pendant l’enfance et l’adolescence des répondants (humiliations, brutalités, attouchements). Toutes époques et sphères de la vie confondues, ce sont les difficultés sociales et familiales rencontrées dans l’enfance et l’adolescence – suivies par la jeunesse des répondants – qui sont l’un des principaux facteurs d’accroissement des risques de victimation pour chaque type de violence (psychologique, physique, sexuelle). Dans la sphère amoureuse ou conjugale, et pour les douze derniers mois, s’ajoutent des facteurs spécifiques d’accroissement : le nombre de motifs de disputes dans le couple, ainsi que l’infidélité du conjoint victime ou, plus souvent, celle du conjoint violent.