The origins of millet cultivation in the Caucasus: archaeological and archaeometric approaches

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21 décembre 2018

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Estelle Herrscher et al., « The origins of millet cultivation in the Caucasus: archaeological and archaeometric approaches », Préhistoires méditerranéennes, ID : 10.4000/pm.1367


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Résumé En Fr

This paper aims to present the context, the methodological approaches and the results of a research project, called ORIMIL and funded by the French National Research Agency (ANR). An integrative multi-proxy analysis, in collaboration with the Musée des Confluences in Lyon, has been designed to identify whether the region of the South Caucasus was also a hotbed of millet domestication and expansion, like China. The results from the fields of anthropology, archaeozoology, archaeobotany, geomorphology and isotopic biogeochemistry for the territories of Armenia, Azerbaijan and Georgia did not reveal the presence of an early Neolithic or Early Bronze Age hub of millet domestication. Isotopic data associated with direct radiocarbon dating on bones showed that millet was consumed by animals and humans at the earliest towards the end of the Middle Bronze Age (1621-1450 cal BC) in Georgia. These results are in keeping with (1) the numerous direct radiocarbon dates on charred millet seeds and (2) the geomorphological studies showing an increase of better soil quality and cultivable areas during the Neolithic and Bronze Age periods in the Kura valley.

Cet article vise à présenter le contexte, les approches méthodologiques et les résultats d’un projet de recherche, nommé ORIMIL et financé par l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR). Une approche intégrée multi-paramètres, en collaboration avec le Musée des Confluences de Lyon, a été élaborée pour déterminer si la région du Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie et sud de la Russie) a été, à l’instar de la Chine au Néolithique, un foyer de domestication et d'expansion du millet. Les résultats des études anthropologique, archéozoologique, archéobotanique, géomorphologique et de la biogéochimie isotopique réfutent la présence d'un ancien foyer de domestication du millet au Néolithique tout comme au début de l’âge du Bronze. Les données isotopiques, associées aux datations radiocarbone des humains, montrent que le millet était consommé par les animaux et les humains au plus tôt vers la fin de l'âge du Bronze moyen (1621-1450 cal BC) en Géorgie. Ces résultats s’accordent (1) avec les nombreuses datations radiocarbone réalisées directement sur les graines de millet carbonisées et (2) les études géomorphologiques montrant une meilleure qualité du sol et une augmentation des superficies cultivables dans la vallée du Kura du Néolithique à l’âge du Bronze.

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