Las hoces neolíticas del noreste de la península ibérica

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23 avril 2009

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Gibaja Bao Juan Francisco, « Las hoces neolíticas del noreste de la península ibérica », Préhistoires méditerranéennes, ID : 10.4000/pm.254


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El presente trabajo tiene por objetivo caracterizar las hoces líticas halladas en diversos yacimientos neolíticos (VI-IV milenio cal BC) del noreste de la Península Ibérica. Partiendo de los resultados obtenidos por el estudio traceológico hemos podido determinar : 1) qué tipos de soportes y materias primas se seleccionaron para segar; 2) cómo se enmangaron tales soportes y cómo pudieron ser las hoces en base a la distribución del micropulido en los filos; y 3) por dónde se segaba el cereal y su relación con el aprovechamiento de los tallos.Finalmente, el estudio traceológico ha sido la base con la que plantear determinadas cuestiones históricas relacionadas con aspectos técnicos, económicos y sociales. La contextualización de las hoces nos ha permitido conocer qué diferencias morfológicas existen con otras aparecidas en yacimientos neolíticos del este y sur de la Península Ibérica, así como del sudeste francés, qué importancia tienen estas hoces dentro del instrumental lítico global, qué respuestas nos pueden ofrecer con respecto a las actividades económicas realizadas en los asentamientos y qué implicaciones pueden tener en tanto que forman parte del ajuar de sepulturas.

This works aims to characterize the lithic sickles which were discovered in various Neolithic sites (VI-IV millennia cal BC) in the north-eastern Iberian peninsula. If we consider the results of the use-wear analysis, we are able to define : 1) which kinds of blanks and raw material were chosen to make the sickles elements,  2) how these elements were fitted to a handle and how were composed the sickles according to the distribution of the micro-wear observed on the edges, 3) where were cut the cereals in relation with a subsequent use of thestems.Finally, the use-wear study allows to document historical questions inrelation with technical, economical and social aspects. When put in their context, the sickles characteristics point to morphological differences vs. similar tools from southern and eastern parts of Neolithic Iberianpeninsula and from south-eastern France. Their study allows to evaluate the place of the sickles in the global took kit and to use them as a clue to the economical status of the sites and to precise their role when they pertain to the funeral deposit.

Les outils lithiques employés comme faucilles ont toujours fait l’objet d’une attention soutenue dans la littérature archéologique. La présence de lustres macroscopiques a eu et a encore aujourd’hui une importance très significative en raison de leur influence pour l’interprétation socio-économique des communautés étudiées. Ainsi, dans la Péninsule Ibérique, l’absence ou la présence de ce type d’outils aux lustres supposés de céréales est encore l’un des critères utilisés pour infirmer ou affirmer la pratique de l’agriculture dans les sociétés néolithiques.Le travail que nous présentons s’attache à l’étude des faucilles lithiques néolithiques du nord-ouest de la Péninsule Ibérique. L’analyse fonctionnelle réalisée sur l’outillage lithique de divers chantiers a permis de déterminer le type d’instruments sélectionnés pour la coupe des céréales ainsi que leur emmanchement.De même, les caractéristiques des traces ont permis de connaître la hauteur de coupe des céréales. Les instruments étudiés appartiennent à divers chantiers néolithiques catalans entre le VIe et le début du IVe millénaire avant J.-C. (la Draga, Cova del Frare, Sant Pau del Camp, Bòbila Madurell, Camí de Can Grau, Ca n’Isach et Can Tintorer-Gavà).L’étude tracéologique a démontré que la majorité de ces faucilles lithiques, les éclats et surtout les lames, étaient emmanchés parallèlement au manche. De telles lames auraient ainsi été faciles à emmancher et à changer, puisqu’il s’agit là de supports aux profils le plus souvent droits et aux épaisseurs et largeurs identiques. Nombre de ces lames analysées avec des traces de céréales présentent précisément une usure des deux tranchants.D’autre part, il a été noté également que les tranchants de certaines de ces faucilles lithiques avaient été ravivés pour sauvegarder l’arrondi et l’ébrèchement consécutifs au travail continu de la coupe des céréales.Même si dans la majorité des gisements analysés on trouve surtout des faucilles avec des lames ou des éclats insérés parallèlement aux manches, on a pu à certaines occasions enregistrer la présence de faucilles dont les pièces lithiques devaient s’emmancher en diagonale, soit au moyen d’une grande lame, soit au moyen de petits outils lithiques alignés en forme d’épi. De la même manière, nous avons pu constater que nombre de ces pièces lithiques étaient employées pour couper les tiges près du sol ; ce qui est souvent mis en relation, ainsi que l’enseigne l’ethnographie, avec de possibles utilisations ultérieures à des fins multiples.

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