States as Actors in International Agro-Investments

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28 mai 2015

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Martin Keulertz et al., « States as Actors in International Agro-Investments », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.2023


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Résumé En Fr

Since the global food crisis of 2008 states have encouraged international agro-investments by their respective private sectors or have undertaken them directly via state-owned companies and sovereign wealth funds. This chapter analyses the crucial role played by national governments with the help of three case studies: the Gulf countries, China, and potential host countries. It thus shows the varying constraints experienced by these three cases and the strategies pursued to overcome them. States in the Gulf are heavily dependent on food imports and are concerned that export restrictions could undermine their food security. For the same reason, China has pursued a strategy of grain self-sufficiency, which is now being modified in the light of recent changes to diet and rises in demand. Governments in potential host countries and regions, like South-East Asia, Russia, and Brazil, on the other hand, have sought to keep their agricultural export industries national, maximise their revenue streams, and leverage them for geopolitical purposes. While much of the literature has focused on ‘land grabbing’ by foreign states in developing countries, this chapter offers a different perspective by placing the interests of states into the context of twenty-first century food politics. It concludes that: the focus of investments has been on value chains downstream rather than on farmland in the upstream sector; that ‘security mercantilism’ is far more complex than the land acquisition processes themselves; and that emerging economies in Asia seek to challenge the Western world in its hegemony over food production and virtual water trade.

Depuis la crise alimentaire mondiale de 2008, les Etats ont encouragé les investissements agricoles internationaux par leurs secteurs privés respectifs ou les ont entrepris directement via les entreprises publiques et les fonds d’investissement souverains. Cet article analyse le rôle crucial joué par les gouvernements nationaux à travers trois études de cas : les pays du Golfe, la Chine et les pays d’accueil potentiels. Il montre ainsi les diverses contraintes subies par ces trois cas et les stratégies poursuivies pour les surmonter. Les Etats du Golfe, fortement dépendants des importations alimentaires, craignent que des restrictions à l’exportation ne puissent compromettre leur sécurité alimentaire. Pour la même raison, la Chine a poursuivi une stratégie d’autosuffisance céréalière, qui est maintenant en cours de modification compte tenu des récents changements du régime alimentaire et l’augmentation de la demande. Par contre, les gouvernements des pays et régions d’accueil potentiels, comme l’Asie du Sud-Est, la Russie et le Brésil, ont cherché à garder leurs industries d’exportation agricoles nationales, à maximiser leurs sources de revenus et à en tirer parti à des fins géopolitiques. Alors qu’une grande partie de la littérature se concentre sur « l’accaparement des terres » par des Etats étrangers dans les pays en développement, cet article offre une perspective différente en plaçant les intérêts des Etats dans le contexte de la politique alimentaire du XXIe siècle. Il conclut que les investissements ont ciblé les chaînes de valeur en aval plutôt que les terres agricoles dans le secteur en amont, que le « mercantilisme de la sécurité » est beaucoup plus complexe que les processus d’acquisition de terres et, enfin, que les économies émergentes d’Asie cherchent à se préparer et à défier l’hégémonie du monde occidental sur la production alimentaire et le commerce de l’eau virtuelle.

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