From the Centre to the Margins and Back Again: Women in Agriculture at the ILO

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2 mars 2020

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Christine Verschuur, « From the Centre to the Margins and Back Again: Women in Agriculture at the ILO », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.3068


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Résumé En Fr

Women in agriculture play a particularly important role in the economy. But their work—as peasants and as agricultural wage earners—their knowledge, their place in agricultural systems of production and their contribution to global prosperity have only been recognised in recent years, or still lack significant recognition. With changes in systems of production that are related to globalisation, the marginalisation and the workload of women in agriculture has often increased due to the perpetuation of an unequal sexual division of work in agriculture, and due to unequal access to the workforce and to agricultural inputs, technologies, credit schemes and land. One of the main constraints faced by female peasants and agricultural wage earners is the continuous and increasing reproductive work, which rests disproportionately on the most excluded women. Feminist studies have theorised and underlined the centrality of social reproduction, deconstructing what women’s work is and contesting the binary distinction between ‘production’ and ‘reproduction’. They have, further, shown how the prosperity of the global economy benefits from women’s work, including subsistence production where women play a major role. The focus on women in agriculture has been a starting point for gender and development studies. The International Labour Organization’s (ILO) programmes on women in rural areas have included groundbreaking research, the recognition of women’s unpaid and paid work, and support for women’s empowerment in grass-roots organisations. After having disappeared to the margins, rural women are back at the centre of the ILO’s discussion on rural economies in recent years. The approach is now guided by the Decent Work agenda, which prevails globally in the ILO. We will explore how the ILO’s programmes on rural economies and gender have evolved since the Organization’s inception. We will also consider how the ILO’s analysis and programmes directed at the work of the most excluded women in agriculture could contribute to informing the Decent Work Agenda and changing the organisation of social reproduction and livelihoods.

Du centre vers les marges et retour : les femmes, l’agriculture et l’OITLes femmes qui travaillent dans l’agriculture jouent un rôle essentiel dans l’économie, mais leur travail – comme paysannes ou ouvrières agricoles –, leur savoir, leur place dans les systèmes de production agricoles et leur contribution à la prospérité globale n’ont été reconnus que récemment, et cette reconnaissance reste encore partielle. Avec les changements de systèmes de production attachés à la globalisation, dans le secteur agricole la marginalisation et la charge de travail des femmes ont souvent augmenté en raison de la perpétuation d’une division sexuelle du travail et d’un accès inégal à la main-d’œuvre et aux moyens, aux technologies, aux systèmes de crédit et à la terre. L’une des principales contraintes auxquelles sont confrontées les paysannes et les salariées agricoles reste le travail de reproduction continu et croissant, qui repose de manière disproportionnée sur les femmes les plus démunies. Des études féministes ont théorisé et souligné la centralité de la reproduction sociale, en déconstruisant ce qu’est le travail des femmes et en contestant la distinction binaire entre « production » et « reproduction ». Ces études ont par ailleurs montré comment la prospérité de l’économie globale profite de la main d’oeuvre féminine, y compris dans la production de subsistance dans laquelle elles jouent un rôle central. L’attention portée sur les femmes au sein de l’agriculture constitue l’un des points de départ des études sur le genre et le développement. Les programmes de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) sur les femmes en milieu rural comptent des recherches très novatrices, qui reconnaissent notamment la main d’oeuvre féminine rémunérée et non rémunérée, et apportent un soutien en faveur d’une meilleure émancipation de celles-ci dans des organisations locales. Après avoir été reléguées aux marges, les femmes reviennent depuis quelques années au centre des discussions de l’OIT sur les économies rurales et l’approche se conforme dorénavant à l’Agenda du travail décent de l’OIT. Cet article s’intéressera à l’évolution des programmes de l’OIT sur les économies rurales et le genre depuis la naissance de l’organisation. Il posera également la question de savoir comment l’analyse et les programmes de l’OIT pour le travail des femmes les plus marginalisées de l’agriculture peuvent contribuer à l’Agenda pour le travail décent et à changer l’organisation de la reproduction sociale et des moyens de subsistance.

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