Trying to Be All Things to All People: Alternative Development in Afghanistan

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31 août 2020

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David Mansfield, « Trying to Be All Things to All People: Alternative Development in Afghanistan », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.3751


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Résumé En Fr Es

Alternative development has had little success in Afghanistan. Understood and implemented as geographically bounded interventions designed to reduce drug crop cultivation, these projects failed to achieve their objectives throughout the 1990s. Since 2001, following the fall of the Taliban, unprecedented rises in levels of opium production, and an inflow of substantial amounts of aid, alternative development came to mean different things to different people in Afghanistan. To some, alternative development continued as short-term interventions designed to extract agreements from communities to reduce opium production, or reward those that had already done so. To others, it could be any development programme implemented in a poppy growing, or potential poppy growing, area often without any consideration of the causes of cultivation and how they differed by location, gender or socio-economic group. This chapter argues that a lack of consistency and clarity in approach—and in particular the failure to articulate and implement a strategy to support farmers transitioning to licit livelihoods within a changing framework of development assistance—confined alternative development and efforts to reduce poppy cultivation through rural development to the margins in Afghanistan. To quote Corinthians, in trying ‘to be all things to all people’, alternative development saved no one.

Le développement alternatif n’a pas eu beaucoup de succès en Afghanistan. Compris et mis en œuvre comme des interventions localisées pensées pour réduire la culture de plantes psychotropes, ces projets n’ont pas atteints leurs objectifs dans le courant des années 1990. Après 2001, avec la chute du régime des Talibans, une croissance inédite des niveaux de production de pavot à opium, et une arrivée en quantité non négligeable de programmes d’aide, le développement alternatif en est venu à revêtir des significations différentes en fonction des personnes en Afghanistan. Pour certains, le développement alternatif s’est poursuivi sous la forme d’interventions de court terme prévues pour obtenir des communautés qu’elles acceptent de réduire la production d’opium ou pour récompenser celles qui l’avaient déjà fait. Pour d’autres, cela pouvait être tout programme de développement mis en œuvre dans une zone de culture de pavot avérée ou présumée, sans considération des causes du choix de culture et de la différence en fonction des zones, du genre ou du groupe socio-économique. L’auteur montre ici qu’un manque de cohérence et de clarté de l’approche — et en particulier l’absence d’articulation et de mise en œuvre d’une stratégie de soutien des agriculteurs en transition vers des cultures licites au sein d’un cadre changeant d’aide au développement — ont porté le développement alternatif et les efforts de réduction de la culture du pavot à opium par le biais du développement rural, aux marges de l’Afghanistan. Pour citer les Corinthiens, en tentant de « se faire tout à tous », le développement alternatif n’a finalement sauvé personne.

El desarrollo alternativo ha tenido escaso éxito en Afganistán. Durante la década de los 90, este tipo de proyectos han sido entendidos y aplicados como iniciativas limitadas geográficamente y destinadas a reducir el cultivo de drogas, y no han conseguido cumplir con sus objetivos. Desde 2001, tras la caída del régimen talibán, del aumento sin precedentes en los índices de producción de opio y de la afluencia de cantidades considerables de ayuda, el desarrollo alternativo en dicho país pasó a significar cosas distintas para cada persona. Para algunos, este continuó en forma de iniciativas de corto plazo destinadas a obtener acuerdos con comunidades con el fin de reducir la producción de opio o de recompensar a quienes ya la hubieran reducido. Para otros el desarrollo alternativo podía equivaler a cualquier programa de desarrollo implementado en zonas de cultivo de adormidera actuales o futuras, a menudo sin tener en cuenta los motivos de cultivo ni sus diferencias en términos de ubicación, género o grupo socioeconómico. En este capítulo se sostiene que en Afganistán, la falta de coherencia y claridad en los criterios –y en especial la incapacidad de articular e implementar estrategias que apoyaran la transición de los agricultores hacia fuentes de ingreso lícitas en un contexto de ayuda al desarrollo cambiante– dejó excluidos el desarrollo alternativo y las medidas de reducción del cultivo de adormidera a través del desarrollo rural. Para citar la epístola a los Corintios, al intentar “a todos hacerse de todo”, el desarrollo alternativo no salvó a nadie.

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