Prohibitionist Drug Policy in South Africa—Reasons and Effects

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31 août 2020

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Andrew Scheibe et al., « Prohibitionist Drug Policy in South Africa—Reasons and Effects », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.4007


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Résumé En Fr Es

The moral approach that has been used to interpret and implement the Single Convention on Narcotic Drugs exacerbates the health burden faced by people who use drugs. Drawing on our experience in research, programming and policy relating to drug use and health in South Africa, we illustrate the negative consequences prohibition has had for the health of people who use drugs in our country. We argue that South Africa illustrates how approaches that stigmatise people who use drugs are morally justified at the expense of human rights and public health outcomes. We highlight how South Africa is perpetuating prohibitionist approaches on international platforms and question why this has endured. Conflicting health and law enforcement policies, local conservatism and donor conditionality have thwarted harm reduction expansion and evidence-based drug policy development, resulting in notable harms. Persistent morally-based perspectives contribute to stigma and discrimination in healthcare facilities and negatively affect treatment-seeking by people who use drugs. Criminal justice responses have increased TB exposure and entry into correctional centres that do not offer evidence-based drug treatment services. Encouragingly, progressive health and HIV policy affecting people who use drugs has recently been developed, and the recent decriminalisation of cannabis opens a door for policy debate. We recommend that to improve health, the Single Convention on Narcotic Drugs should be challenged to prioritise rights and health and that the personal use of drugs be decriminalised. We also highlight the need for mechanisms to hold health and other actors accountable for ensuring that the health and rights of all people are prioritised and strengthened.

L’approche moraliste qui a été adoptée dans l’interprétation et la mise en œuvre de la Convention unique sur les stupéfiants en Afrique du Sud exacerbe la charge sanitaire supportée par les consommateurs de drogues. En s’appuyant sur leur expérience en matière de recherche, de programmation et de politique relative à la consommation de drogues et à la santé en Afrique du Sud, les auteurs de cet article illustrent les conséquences négatives que la prohibition a eues sur la santé des personnes qui consomment des drogues dans le pays. Le cas de l’Afrique du Sud illustre la manière dont les approches qui stigmatisent cette catégorie de la population sont moralement justifiées aux dépens des droits humains et des résultats en matière de santé publique. Les auteurs mettent en avant la manière dont cet État perpétue les approches prohibitionnistes sur les plateformes internationales et s’interrogent sur les raisons de la pérennité d’une telle posture. Des politiques contradictoires en matière de santé et de maintien de l’ordre, le conservatisme local et la conditionnalité de l’aide ont contrecarré le développement d’un travail de réduction des risques pour la santé et l’élaboration de politiques anti-drogue fondées sur des données probantes, ce qui a entraîné d’importantes difficultés. La persistance de points de vue moraux contribue à la stigmatisation et à la discrimination dans les établissements de soins et cela entraine des répercussions négatives sur la recherche de traitement par les consommateurs de drogues eux-mêmes. En outre, les réponses de la justice pénale ont augmenté l’exposition à la tuberculose et le placement dans les centres correctionnels qui n’offrent pas de services de traitement de la toxicomanie s’appuyant sur des données probantes. Il est encourageant de constater qu’une politique progressiste en matière de santé et de VIH touchant les consommateurs de drogues a été élaborée il y a peu, et que la récente dépénalisation du cannabis rend possible un débat politique. Les auteurs de cet article recommandent que la Convention unique sur les stupéfiants donne la priorité aux droits et à la santé et que l’usage personnel de drogues soit dépénalisé. Ils soulignent également la nécessité de la mise en place de mécanismes permettant de responsabiliser les acteurs de la santé et les autres parties prenantes afin que la santé et les droits de tous soient prioritaires et renforcés.

La visión moralista que se ha empleado en África del Sur para interpretar e implementar la Convención Única sobre Estupefacientes agudiza el problema de salud al que se ven enfrentados quienes consumen drogas. Sobre la base de nuestra experiencia en la investigación, la elaboración de programas y las políticas vinculadas al consumo de drogas y a la salud en África del Sur, ilustramos las consecuencias negativas de la prohibición para la salud de los consumidores de drogas en nuestro país. Sostenemos que África del Sur ilustra la justificación moral de enfoques que estigmatizan a los consumidores de drogas a costa de los derechos humanos y la salud pública. Destacamos el hecho de que África del Sur está reproduciendo estos enfoques prohibicionistas en plataformas internacionales y nos preguntamos el motivo por el cual dichos enfoques persisten. Políticas contrapuestas en los ámbitos de la salud y de la acción de las fuerzas del orden, el conservatismo local y la imposición de condiciones por parte de los donantes han frustrado una mayor reducción de los efectos negativos y la elaboración de políticas con bases empíricas en materia de drogas, ocasionando daños considerables. La persistencia de perspectivas basadas en aspectos morales contribuye a la estigmatización y a la discriminación en los establecimientos de salud y afecta negativamente la búsqueda de tratamiento por parte de quienes consumen de drogas. Las políticas de justicia penal han aumentado la exposición a la tuberculosis y el ingreso a establecimientos penitenciarios que no ofrecen tratamientos para el consumo de drogas con bases empíricas. El hecho de que en el último tiempo se hayan ido desarrollando políticas de salud y de VIH progresistas que tienen influencia en los consumidores de drogas es alentador, y la reciente despenalización del cannabis abre las puertas para un debate acerca de las políticas. Para mejorar la situación sanitaria recomendamos que se anime a la Convención Única sobre Estupefacientes a priorizar las cuestiones de los derechos y la salud, y la despenalización del consumo personal de drogas. Destacamos igualmente la necesidad de crear mecanismos que obliguen, entre otros, a los agentes del área de la salud a responder por sus actos, de modo de garantizar que se prioricen y fortalezcan la salud y los derechos de todas las personas.

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