Blocking the Spread of COVID-19: Global Border Closure Policies in Central America and Mexico

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16 mai 2022

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Leyva Flores René et al., « Blocking the Spread of COVID-19: Global Border Closure Policies in Central America and Mexico », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.4894


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Résumé En Fr

One of the main actions implemented globally to control the COVID-19 pandemic has been the restriction of population mobility, by closing borders (aerial, terrestrial and maritime), restricting circulation, and ordering mandatory confinement. Latin America has been no exception, and various countries in the region have implemented, among other measures, border closures and curfew policies. Other countries, such as Mexico, have opted instead for persuasive measures appealing to the good will of the populace, asking them to stay at home and practice frequent handwashing, and have provided the public with daily information regarding the current state of the pandemic. It is to be expected that interventions that fall at either of the two extreme ends of this spectrum lead to different effects on the behaviour of the pandemic. This study aims to analyse the pandemic response measures of border closure and internal mobility restriction, and their relation to the behaviour of the COVID-19 pandemic (by case number trends), comparing Central American countries and Mexico. A document analysis was conducted, using official government publications and mass communication channels that provided information on actions taken to control COVID-19, as well as epidemiological reports from each country. The epidemic curve, which reflects confirmed COVID-19 cases per 100,000 inhabitants, was not significantly different between the Central American countries, which mostly implemented border closures and curfews, and Mexico, which did not. Mandatory border closures and restrictions on internal mobility in Central American countries—with the exceptions of Nicaragua, which imposed neither, and Costa Rica, which imposed border controls but only minimal internal restrictions—were found to constitute human rights violations.

L'une des principales actions mises en œuvre au niveau mondial pour contrôler la pandémie de COVID-19 a été la restriction de la mobilité des populations, en fermant les frontières (aériennes, terrestres et maritimes), en restreignant la circulation et en ordonnant un confinement obligatoire. L'Amérique latine n'a pas fait exception et plusieurs pays de la région ont mis en place, entre autres, des fermetures de frontières et des politiques de couvre-feu. D'autres pays comme le Mexique ont opté pour des mesures de persuasion faisant appel à la bonne volonté de la population, lui demandant de rester chez elle et de se laver fréquemment les mains, tout en fournissant au public des informations quotidiennes sur l'état actuel de la pandémie. On peut s'attendre à ce que les interventions qui se situent à l'une ou l'autre des deux extrémités de ce spectre aient des effets différents sur l’évolution de la pandémie. Cette étude vise à analyser les mesures de réponse à la pandémie que sont la fermeture des frontières et la restriction de la mobilité interne, ainsi que leurs liens avec l’évolution de la pandémie de la COVID-19 (par les tendances du nombre de cas) en comparant les pays d'Amérique centrale et le Mexique. Une analyse documentaire a été réalisée, en utilisant des publications officielles du gouvernement et les chaînes de communication de masse qui ont fourni des informations sur les mesures prises pour contrôler la COVID-19, ainsi que les rapports épidémiologiques de chaque pays. La courbe de l’épidémie, qui reflète les cas confirmés de COVID-19 pour 100 000 habitants, n'était pas significativement différente entre les pays d'Amérique centrale -qui ont majoritairement mis en place des fermetures de frontières et des couvre-feux- et le Mexique, qui ne l'a pas fait. Les fermetures obligatoires des frontières et les restrictions à la mobilité interne dans les pays d'Amérique centrale -à l'exception du Nicaragua, qui n'a imposé ni l'un ni l'autre, et du Costa Rica, qui a imposé des contrôles aux frontières mais seulement des restrictions internes minimes- ont été considérées comme des violations des droits humains.

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