National Resources, Resistance, and the Afterlives of the New International Economic Order in Bangladesh

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12 juin 2023

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Paul Robert Gilbert, « National Resources, Resistance, and the Afterlives of the New International Economic Order in Bangladesh », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.5309


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Résumé En Fr Es

Over the last two decades in Bangladesh, a well-organised resistance to coal mining in the north-west, and to onshore and offshore gas exploration, has been animated by concerns over dispossession of land, and plans to export much of the coal and gas to be extracted in the name of financial viability. As such, these movements might be read as resistance to ‘extractivism’ in a ‘literal sense’. In scholarship on resistance to resource extraction in Bangladesh, significant attention has been given to the tensions that appear to arise between ‘resource nationalist’ opposition to foreign-owned or export-oriented extractive operations, and (some) supposed resource nationalists’ accommodation of fossil fuel extraction in the name of energy sovereignty and development. In this chapter, I argue that this apparent tension in understanding resistance to extractivism dissolves when the New International Economic Order (NIEO)―which centred on attempts to assert permanent sovereignty over natural resources and empower postcolonial states to negotiate with extractive corporations―is foregrounded. In Bangladesh, sovereignty over natural resources and the primacy of domestic courts in disputes over resource extraction are frequently enacted, much to the displeasure of international extractive industry corporations. Focusing on attempts to enact the spirit of the NIEO by Bangladeshi courts, and arbitrators locking horns with extractive industry corporations, I suggest that ‘resource nationalist’ mobilisation against unjust forms of resource extraction can at times be understood as resistance to the international legal architecture that frames extractive corporations’ relationships with postcolonial states, rather than to extractivism in the ‘literal sense’.

Au cours des deux dernières décennies, une résistance bien organisée s’est mise en place dans le nord-ouest du Bangladesh contre l'extraction du charbon et l'exploration gazière. Cette résistance est motivée par la dépossession de terres et par des plans d'exportation d'une grande partie des ressources extraites, au nom de la viabilité financière. En tant que tels, ces mouvements peuvent être interprétés comme une résistance à l'’extractivisme’. Dans les études sur la résistance à l'extraction des ressources au Bangladesh, une attention particulière a été accordée aux tensions qui semblent apparaître entre l'opposition des ‘nationalistes des ressources’ aux opérations d'extraction appartenant à des étrangers ou orientées vers l'exportation, et l'acceptation par (certains) prétendus ‘nationalistes des ressources’, pour l’extraction de combustibles fossiles au nom de la souveraineté énergétique et du développement. Dans ce chapitre, l’auteur soutient que cette tension apparente se dissout lorsque le Nouvel ordre économique international (NIEO) – qui s'est concentré sur les tentatives d'affirmer une souveraineté permanente des États postcoloniaux sur les ressources naturelles et leur pouvoir de négocier avec les sociétés extractives ­– est mis en avant. Au Bangladesh, la souveraineté sur les ressources naturelles et la primauté des tribunaux nationaux dans les litiges relatifs à l'extraction des ressources sont fréquemment mises en œuvre, au grand dam des entreprises internationales de l'industrie extractive. En se concentrant sur les tentatives de mise en œuvre de l'esprit de la NIEO par les tribunaux bangladais – et sur les arbitrages les opposant aux sociétés d'extraction – l’auteur suggère que la mobilisation ‘nationaliste des ressources’ contre les formes injustes d'extraction peut parfois être comprise comme une résistance à l'architecture juridique internationale qui encadre les relations des sociétés d'extraction avec les États postcoloniaux, plutôt qu'à l'extractivisme au ‘sens premier’.

En Bangladesh, durante las dos últimas décadas, una resistencia bien organizada a la minería del carbón en el noroeste y a la exploración de gas en tierra y mar ha estado animada por la preocupación por la desposesión de la tierra y los planes para exportar gran parte del carbón y el gas que se extraiga en nombre de la viabilidad financiera. Como tales, estos movimientos podrían interpretarse como una resistencia al ‘extractivismo’ en un ‘sentido literal’. En los estudios sobre la resistencia a la extracción de recursos en Bangladesh, se ha prestado mucha atención a las tensiones que parecen surgir entre la oposición de los ‘nacionalistas de los recursos’ a las operaciones extractivas de propiedad extranjera u orientadas a la exportación, y la aceptación por parte de (algunos) supuestos nacionalistas de los recursos de la extracción de combustibles fósiles en nombre de la soberanía energética y el desarrollo. En este capítulo, sostengo que esta aparente tensión a la hora de entender la resistencia al extractivismo se disuelve cuando el Nuevo Orden Económico Internacional (NOEI)―que se centró en los intentos de afirmar la soberanía permanente sobre los recursos naturales y capacitar a los Estados poscoloniales para negociar con las empresas extractivas―se pone en primer plano. En Bangladesh, la soberanía sobre los recursos naturales y la primacía de los tribunales nacionales en las disputas sobre la extracción de recursos se promulgan con frecuencia, para gran disgusto de las corporaciones internacionales de la industria extractiva. Centrándome en los intentos de los tribunales de Bangladesh de aplicar el espíritu de la NIEO y en los árbitros que se enfrentan a las empresas extractivas, sugiero que la movilización ‘nacionalista de los recursos’ contra las formas injustas de extracción de recursos puede entenderse a veces como una resistencia a la arquitectura jurídica internacional que enmarca las relaciones de las empresas extractivas con los Estados poscoloniales, más que al extractivismo en el ‘sentido literal’.

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