Aluminium in Suriname (1898–2020): An Industry Came and Went, but its Impacts on the Maroon Communities Remain

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12 juin 2023

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Simon Lobach, « Aluminium in Suriname (1898–2020): An Industry Came and Went, but its Impacts on the Maroon Communities Remain », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, ID : 10.4000/poldev.5331


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Résumé En Fr Es

Suriname was one of the first countries in the global South to produce aluminium. The establishment of this industry, including the hydroelectric dam that was meant to power it, was the key idea upon which Suriname’s entire dream of modernity and independence was constructed. Negotiations with the Aluminum Company of America (Alcoa) resulted in Suriname accepting a treaty under which hardly any benefits accumulated in the country itself, while the establishment of the industry caused loss of land, environmental damage and the deculturation of the Surinamese Maroon communities. After these revolted against the state, Alcoa left the country, leaving behind an ‘aluminium landscape’ where aluminium is no longer produced, but where the original population, insofar as its members have not moved to the cities, is still heavily affected by the changes caused by the Surinamese aluminium boom.

Le Suriname a été l'un des premiers pays du Sud à produire de l'aluminium. La création de cette industrie, y compris le barrage hydroélectrique qui devait l'alimenter, a été l'idée maîtresse sur laquelle s'est construit tout le rêve de modernité et d'indépendance du Suriname. Les négociations avec l'Aluminum Company of America (Alcoa) ont abouti à l'acceptation par le Suriname d'un traité en vertu duquel pratiquement aucun bénéfice ne soit accumulé dans le pays lui-même alors que l'implantation de l'industrie a entraîné la perte de terres, des dommages environnementaux et la déculturation des communautés marrons du Suriname. Après que ces dernières se soient révoltées contre l'État, Alcoa a quitté le pays, laissant derrière elle un ‘paysage d'aluminium’ dans lequel on ne produit plus d'aluminium, mais où la population d'origine, dans la mesure où ses membres ne se sont pas déplacés vers les villes, est encore fortement affectée par les changements provoqués par le boom de l'aluminium au Suriname.

Surinam fue uno de los primeros países del Sur global en producir aluminio. El establecimiento de esta industria, incluida la presa hidroeléctrica que debía alimentarla, fue la idea clave sobre la que se construyó todo el sueño de modernidad e independencia de Surinam. Las negociaciones con la Aluminum Company of America (Alcoa) dieron como resultado que Surinam aceptara un tratado en virtud del cual prácticamente no se acumulaban beneficios en el propio país, mientras que el establecimiento de la industria provocó la pérdida de tierras, daños medioambientales y la desculturización de las comunidades cimarronas surinamesas. Después de que éstas se rebelaran contra el Estado, Alcoa abandonó el país, dejando tras de sí un "paisaje del aluminio" en el que ya no se produce aluminio, pero en el que la población original, en la medida en que sus miembros no se han trasladado a las ciudades, sigue muy afectada por los cambios provocados por el boom del aluminio surinamés.

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