Global Lives of Extraction

Résumé En Fr Es

Extractive frontiers are expanding rapidly as demand for minerals and metals continues to increase, often driven by—and despite—concerns about sustainability. This introduction brings theories of the resource curse and extractivism into conversation with materiality and social reproduction to account for the multiple scales and dimensions in which extractive industries operate, taking heed of the gendered and lived experience of communities, indigenous peoples and workers. We highlight the global resonance of these diverse experiences to illuminate the making of frontiers, forms of belonging, and accumulation logics that produce, enable, and potentially undermine the expansion of extractive industries.

Les frontières de l'extraction s'étendent rapidement à mesure que la demande de minéraux et de métaux continue d'augmenter, souvent motivée par – et malgré – les préoccupations relatives à la durabilité. Cette introduction met en relation les théories de la malédiction des ressources et de l'extractivisme avec la matérialité et la reproduction sociale afin de rendre compte des multiples échelles et dimensions dans lesquelles les industries extractives opèrent, en tenant compte de l'expérience sexuée et vécue des communautés, des peuples indigènes et des travailleurs. Nous soulignons la résonance mondiale de ces diverses expériences pour éclairer la création de frontières, les formes d'appartenance et les logiques d'accumulation qui produisent, permettent et sapent potentiellement l'expansion des industries extractives.

Las fronteras de la extracción se están expandiendo rápidamente a medida que aumenta la demanda de minerales y metales, a menudo impulsada por –y a pesar de– la preocupación por la sostenibilidad. Esta introducción pone en relación las teorías de la maldición de los recursos y el extractivismo con la materialidad y la reproducción social para dar cuenta de las múltiples escalas y dimensiones en las que operan las industrias extractivas, teniendo en cuenta la experiencia de género y vivida de las comunidades, los pueblos indígenas y los trabajadores. Destacamos la resonancia global de estas diversas experiencias para iluminar la creación de fronteras, las formas de pertenencia y las lógicas de acumulación que producen, permiten y potencialmente socavan la expansión de las industrias extractivas.