In-Yer-Face Mouths and Immobilisation: Parodies of Samuel Beckett’s Theatre by Sarah Kane

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30 juin 2020

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Lara Cox, « In-Yer-Face Mouths and Immobilisation: Parodies of Samuel Beckett’s Theatre by Sarah Kane », Polysèmes, ID : 10.4000/polysemes.7551


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Cet article présente l’œuvre de Sarah Kane, dramaturge britannique, comme une parodie du théâtre de Samuel Beckett. Kane faisait partie du mouvement théâtral "In-Yer-Face" qui se développa dans les années 1990 en Grande-Bretagne. Son style frontal rend hommage à celui qui fut son maître mais critique aussi la représentation des femmes chez l’écrivain de théâtre irlandais. Blasted (1995) de Kane peut en effet se lire comme une parodie de En Attendant Godot (1955), car elle y dénonce la domination masculine dans le monde de la presse tabloïde. Dans Blasted et 4.48 Psychose (1999), Kane remet en question la tendance de Beckett à contraindre le corps des femmes. L’article considère aussi la parodie en terme de mise en scène. Crave (1999) de Kane met en lumière la réticence à l’expérimentation scénique chez Beckett et, après sa mort, chez ceux qui gèrent son héritage.

This article positions the work of British playwright Sarah Kane as a parody of the theatre of Samuel Beckett. Kane’s "In-Yer-Face" style of theatre is considered as both paying homage to her idol Beckett as well as a critique of the Irish playwright’s representations of women. The article argues that Kane’s Blasted (1995) parodies Beckett’s Waiting for Godot (1955) and in doing so elucidates male domination in the world of the British tabloid press that Kane depicts in Blasted. The article also posits that Beckett’s tendency to constrain female bodies in his plays is impugned via parody in Kane’s Blasted and 4.48 Psychosis (1999). Finally parody is also considered in terms of stage and production technique. Kane’s Crave (1999) spotlights Beckett’s and, posthumously, the Beckett estate’s closure to experimentation in the staging of Beckett’s plays.

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