Eliot’s Mitwelt: Productive Environments in The Mill on the Floss and Middlemarch

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20 avril 2022

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Sara Thornton, « Eliot’s Mitwelt: Productive Environments in The Mill on the Floss and Middlemarch », Polysèmes, ID : 10.4000/polysemes.9714


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Résumé En Fr

This article shows that The Mill on the Floss (1860) and Middlemarch (1871), both set in the late 1820s and early 1830s, bring work and wider activities of production together with an ecological or “with-world thinking” (Mitweltdenken in ecolinguistics), a concept which has its roots in Montaigne, Spinoza and early environmental theories. Eliot is able to imagine how industry, in the widest sense of a collective making or producing of things, might function if based on sympathy and being with the world rather than being surrounded by it and dominating it. In her fiction, she experiments with contrasting modes of production: we find ideal or dream oikoi as well as the darker realities of exploitation. The descriptions of goods waiting in ships at St. Ogg’s or Caleb Garth’s vision of working cooperation which position work outside of either feudal oppression or capitalistic gain are set against the often violent transition from water-driven energy to coal or “fossil capital” (Malm), from slow “natural history” to fast production. Avoiding the bucolic and the picturesque, Eliot shows how provincial lives are dictated both physically and linguistically by the forces of surplus value, primitive accumulation and extractivism and reveals that the answer lies not in revolutionary upheaval, but within close working communities and a gentle dialectics of change.

The Mill on the Floss (1860) et Middlemarch (1871), dont l’action se déroule à la fin des années 1820 et au tout début des années 1830, juxtaposent le travail et la production à un Mitweltdenken, une pensée écolinguistique “avec le monde”. Montaigne et Spinoza ont fourni à Eliot l’image d’un être humain qui vit en symbiose avec ses semblables, la flore et la faune qui partagent son monde. À son tour, Eliot nous livre une vision possible du fonctionnement de l’industrie (faire et produire avec les autres) basé sur une sympathie et une relation de coopération avec le monde au lieu d’une relation de domination. Elle expérimente dans ses fictions des modes de production différents, des oikoi idéalisés aussi bien que des visions plus sombres de l’exploitation de tout ce qui entoure l’homme. Si la description des marchandises (bois, charbon, graines) dans des navires amarrés à St. Ogg’s ou l’hymne entonné par Caleb Garth au travail et à la productivité coopératifs semblent loin de toute oppression féodale ou capitaliste, Eliot décrit néanmoins l’histoire violente du passage de l’énergie actionnée par l’eau à l’énergie du charbon ou « fossil capital » (Malm). Retraçant l’augmentation d’une production industrielle accélérée, ses romans révèlent à quel point la vie provinciale est réglée par les forces de la plus-value, de l’accumulation primitive et de l’extractivisme. La révolution n’est cependant pas considérée comme une solution ; Eliot semble prôner une évolution douce et dialectique à petite échelle.

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