Au petit bonheur du dire : note sur le traitement du « bien dire » en analyse pragmatique du discours

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20 janvier 2009

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Antoine Auchlin, « Au petit bonheur du dire : note sur le traitement du « bien dire » en analyse pragmatique du discours », Cahiers de praxématique, ID : 10.4000/praxematique.169


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Indépendamment des variations de goût auxquelles sont soumises les évaluations particulières de bien dire, c'est à leur dimension générique d'expérience langagière positive que l'article s'intéresse. Il propose de traiter le bien dire comme un cas particulier de réussite énonciative, déterminé par diverses contraintes, dont certaines (thématique, énonciative) sont brièvement discutées. L'article suppose que, en tant que cas de réussite énonciative, le bien dire fait l'objet d'une intuition pragmatique plus spécifique que l'intuition de réussite, et constitue ainsi un « petit bonheur ». D'autre part, l'article relève l'existence d'un malaise dans la littérature pragmatique concernant le traitement des aspects subjectifs de l'usage du langage. Il propose en alternative une conception de la compétence discursive comme aptitude à l'accord intérieur, conception à laquelle s'articule le bien dire.

Besides the variations in taste underwhich the special evaluations of “saying well” take place, this article is aimed at their generic dimensions of positive language experience. It undertakes the study of “saying well” as a special case of enonciative success, as determined by numerous constraints, of which some (thematic, enonciative) are briefly looked at. The article supposes that, as an example of enonciative success, “saying well” is the object of a more specific pragmatic intuition than the intuition of success and as such gives one a certain “little happiness”. On the other hand, the article points out the existence of an uneasy feeling in pragmatic literature regarding the study of subjective aspects of language use. As an alternative, it suggests to conceive discursive competence as an ability of deep down agreement, a conception to which « saying well » hinges on.

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