Climate change from a corporate perspective: a case study of the linguistic representation of the energy transition by the fossil fuel companies Total and Equinor

Résumé En Fr

This paper deals with how the energy transition, required to address climate change, is linguistically represented in a corporate sector with a heavy carbon footprint. So far, little research with a point of departure in linguistics has been undertaken on how companies perceive the changes in business practices required to achieve a sustainable future. We investigate this issue through a quantitative/qualitative case study of recent sustainability disclosure by two large fossil fuel companies, Total and Equinor. Our aim is to show, through a mainly lexico-semantic analysis, how micro level linguistic features contribute to expressing the companies’ perspectives on the transition, including the nature of the transition, their motivation for implementing it and the timeframe they envisage for this process. We find that the energy transition is linguistically represented as an ongoing process rather than a dramatic transformation, that this process is not primarily motivated by climate concerns, but rather by business-related considerations, and, importantly, that the transition to a low-carbon society will take time.

Cet article explore comment la transition énergétique, exigée pour adresser le changement climatique, est représentée linguistiquement dans le secteur ayant une empreinte carbone élevée. Jusqu’ici, peu de recherches linguistiques se sont intéressées à la manière dont les compagnies de ce secteur perçoivent les efforts à entreprendre afin d’atteindre un avenir durable. Nous examinons cette question de manière quantitative et qualitative à travers une étude de cas des communications récentes faites par deux grandes compagnies pétrolières, Total et Equinor. Notre but est de montrer comment des traits micro-linguistiques, principalement de nature lexicale, contribuent à exprimer leurs perspectives sur la transition énergétique, incluant la nature de la transition, leur motivation de la réaliser et la période de temps envisagée pour ce procès Nos résultats montrent que les compagnies représentent linguistiquement la transition énergétique comme un développement en cours plutôt que comme une transformation dramatique, que ce procès n’est pas principalement motivé par des préoccupations climatiques, mais plutôt par des considérations économiques, et, notamment, que la transition vers une société à faibles émissions prendra du temps.