Reconnaissance spécifique et socio-écologie des primates

Fiche du document

Date

10 janvier 2014

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2077-3757

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches En Fr

Quadrumana Primata

Citer ce document

Fabien Génin et al., « Reconnaissance spécifique et socio-écologie des primates », Revue de primatologie, ID : 10.4000/primatologie.1573


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Le modèle socio-écologique appliqué aux primates est devenu si contradictoire que certains ont proposé son abandon pur et simple. Dans cette contribution, nous développons une approche alternative fondée sur la notion de reconnaissance spécifique. Cette théorie repose sur trois faiblesses de la théorie de la sélection sexuelle : 1) Sélection stabilisante : la reconnaissance spécifique est plus générale et parcimonieuse que le choix de partenaire sexuel dont le fitness ne peut pas être évalué a priori ; 2) Tautologie : La compétition devrait être limitée au moins chez les espèces rencontrées à faible densités, comme nombre de primates ; et le potentiel de monopolisation ne peut pas être à la fois la cause et l’effet de la sélection sexuelle ; 3) Co-évolution : l’investissement reproducteur n’est pas plus grand chez les femelles que chez les mâles parce qu’il comprend aussi la phase d’appariement souvent plus coûteuse chez les mâles : en fait, l’information génétique contenue dans chaque embryon provient d’un mâle et d’une femelle en quantités à peu près égales. Nous concluons que les quatre systèmes d’appariement observés chez les primates peuvent être expliqués par quatre combinaisons formées par deux stratégies fondamentales d’attraction et de poursuite.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en