10 février 2017
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Dominique Gommery et al., « Bolt’s Farm Cave System dans le Cradle of Humankind (Afrique du Sud) : un exemple d’approche multidisciplinaire dans l’étude des sites à primates fossiles », Revue de primatologie, ID : 10.4000/primatologie.2725
Le Cradle of Humankind en Afrique du Sud présente des sites qui sont tous classés au titre de patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1999 (Thackeray, 2016). Ces sites ont livré des restes d’hominidés et/ou de primates non-humains (Cercopithecoidea). Robert Broom est le premier à rechercher des fossiles dans le Bolt’s Farm Cave System (ou BFCS), et ceci dès 1936. Les recherches n’y deviennent régulières que depuis 2006 avec la création du HRU (Hope (Human Origins and Past Environment) Research Unit). BFCS est surtout connu pour avoir livré des restes de grands félins. Pourtant, certains fossiles de Cercopithecoidea découverts à BFCS sont des références en paléoprimatologie comme BF42 (Cercopithecoides williamsi) et BF43 (Parapapio broomi). Waypoint 160 à BFCS a livré les plus anciens restes de primate non-humain du Cradle of Humankind qui sont datés du Pliocène inférieur. Pour obtenir plus d’informations sur le contexte géologique et le paléoenvironnement, des fouilles sont menées depuis 2011 dans certains loci et viennent remplacer les prospections menées par les membres du HRU. L’enjeu est d’obtenir le maximum de données sur la paléodiversité, notamment la microfaune qui doit être extraite des brèches par des techniques de préparation à l’acide, sur les conditions de fossilisation et de préservation des fossiles, ainsi que de pouvoir replacer ces fossiles dans le temps.