15 janvier 2016
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Jean-Jacques Bahain et al., « La datation ESR/U-Th de restes paléontologiques,un outil pour estimer le possible remaniementdes niveaux archéologiques ? », Quaternaire, ID : 10.4000/quaternaire.7387
La datation par ESR/U-Th de restes paléontologiques est une méthode paléodosimétrique couramment utilisée pour dater des niveaux archéologiques du Pléistocène moyen et supérieur. Au-delà de l’apport purement géochronologique (c’est souvent l’une des rares méthodes utilisables sur des gisements hors contextes volcanique ou karstique) et malgré des incertitudes parfois importantes sur les âges obtenus (10-15 %, en raison du grand nombre de variables – plus de 25 – pouvant entrer dans le calcul d’un âge), la méthode peut généralement permettre, en appui des données stratigraphiques et paléoenvironnementales disponibles, d’attribuer les niveaux archéologiques étudiés à un stade isotopique marin (MIS) donné, voire à un sous-stade, si la dosimétrie environnementale de l’échantillon est raisonnablement bien décrite. Cependant, pour certains gisements, les résultats obtenus montrent une disparité d’âge qui dépasse largement les variations locales de dosimétrie observées dans la couche étudiée. Ceci pourrait alors indiquer un mélange de stocks paléontologiques d’âges différents ou que des dents, à l’histoire dosimétrique différente de celles correspondant réellement à l’occupation humaine que l’on cherche à dater, pourraient être présentes dans les niveaux correspondants.